... dans les minutes qui ont suivi le "Let's Go" d'Eisenhower, la gigantesque machine d'invasion s'est mise en marche
Plus d'un millier de navires de guerres, du cuirassé de 40 000 tonnes aux dragueurs de mines de 700 tonnes; près de 6 000 navires de transport, des Liberty Ship de 15 000 tonnes aux LCT de 300 tonnes, ont déjà levé ou se préparent à lever l'ancre.
Sur les centaines d'aérodromes bâtis dans le Sud de l'Angleterre, les mécaniciens travaillent fiévreusement sur les quelques 13 000 appareils qui vont bientôt prendre l'air, certains chargés de bombes
ou de roquettes, d'autres de parachutistes.
Les parachutistes, justement, trompent l'attente comme ils peuvent. A la 101ème Airborne par exemple, nombre d'entre eux se coupent les cheveux et s'affublent de peintures de guerre à la manière des Iroquois. Croient-ils qu'ils vont jouer aux cow-boys et aux indiens dans les pâturages normands ? Eisenhower, qui leur rend visite dans l'après-midi, fait en tout cas semblant de ne pas remarquer leur étrange tenue - nous ne sommes pas dans l'armée allemande et, de toute manière, plus de la moitié de ces gamins de 20 ans seront probablement morts dans quelques heures.
Dans les salles de briefing, les pilotes des Dakota qui doivent les amener sur zone n'en mènent pas large : la plupart d'entre eux n'ont que quelques dizaines d'heures de vol à leur actif; rares sont ceux qui ont déjà participé à des missions de nuit; et on compte pour ainsi dire sur les doigts d'une seule main ceux qui se sont déjà aventurés au dessus du territoire ennemi.
Les chefs leur disent de ne pas s'en faire et, pour la navigation, de se contenter de suivre le pilote - en principe plus expérimenté - qui volera devant eux. Mais qu'arrivera-t-il si celui-là se trompe de cap ou se fait descendre par la Flak allemande ?
Vers 22h00, pleins à craquer, les premiers Dakota prennent enfin l'air, et commencent à tourner en ronds, pour attendre les suivants et se diriger en groupes vers les objectifs désignés. Sous leurs ailes, l'immense flotte d'invasion s'étire sur des dizaines de kilomètres...
Plus d'un millier de navires de guerres, du cuirassé de 40 000 tonnes aux dragueurs de mines de 700 tonnes; près de 6 000 navires de transport, des Liberty Ship de 15 000 tonnes aux LCT de 300 tonnes, ont déjà levé ou se préparent à lever l'ancre.
Sur les centaines d'aérodromes bâtis dans le Sud de l'Angleterre, les mécaniciens travaillent fiévreusement sur les quelques 13 000 appareils qui vont bientôt prendre l'air, certains chargés de bombes
ou de roquettes, d'autres de parachutistes.
Les parachutistes, justement, trompent l'attente comme ils peuvent. A la 101ème Airborne par exemple, nombre d'entre eux se coupent les cheveux et s'affublent de peintures de guerre à la manière des Iroquois. Croient-ils qu'ils vont jouer aux cow-boys et aux indiens dans les pâturages normands ? Eisenhower, qui leur rend visite dans l'après-midi, fait en tout cas semblant de ne pas remarquer leur étrange tenue - nous ne sommes pas dans l'armée allemande et, de toute manière, plus de la moitié de ces gamins de 20 ans seront probablement morts dans quelques heures.
Dans les salles de briefing, les pilotes des Dakota qui doivent les amener sur zone n'en mènent pas large : la plupart d'entre eux n'ont que quelques dizaines d'heures de vol à leur actif; rares sont ceux qui ont déjà participé à des missions de nuit; et on compte pour ainsi dire sur les doigts d'une seule main ceux qui se sont déjà aventurés au dessus du territoire ennemi.
Les chefs leur disent de ne pas s'en faire et, pour la navigation, de se contenter de suivre le pilote - en principe plus expérimenté - qui volera devant eux. Mais qu'arrivera-t-il si celui-là se trompe de cap ou se fait descendre par la Flak allemande ?
Vers 22h00, pleins à craquer, les premiers Dakota prennent enfin l'air, et commencent à tourner en ronds, pour attendre les suivants et se diriger en groupes vers les objectifs désignés. Sous leurs ailes, l'immense flotte d'invasion s'étire sur des dizaines de kilomètres...
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