... depuis des mois, les avions de reconnaissance ont photographié jusqu'au moindre buisson du littoral normand.
La Résistance, et les agents de renseignement, ont également rapporté une masse phénoménale d'informations sur chaque division, chaque bunker, chaque canon présent sur le littoral.
On est même allé jusqu'à déposer des commandos sur les plages, afin qu'ils ramènent des échantillons de sable, pour qu'on puisse déterminer s'il permettra ou non le passage des véhicules lourds.
Les contraintes sont en effet nombreuses, et parfois contradictoires : des vents faibles conviendront très bien aux parachutistes mais contrarieront le vol des planeurs. Les parachutistes, qui devront sauter de nuit, réclament au moins la demi-lune alors que les fantassins, qui débarqueront de jour, souhaitent le maximum d'heures de clarté. Les marins exigent une mer calme pour les navires de débarquement, les aviateurs une bonne visibilité pour leurs bombardiers, et les tankistes un temps sec pour leurs Sherman de 32 tonnes.
Si les barges de débarquement se présentent à marée haute, elles s'éventreront, faute de les avoir vus, sur les innombrables obstacles que Rommel a fait ériger sur les plages. Mais si elles arrivent à marée basse, elles imposeront aux fantassins un long trajet supplémentaire sous le feu ennemi. Un débarquement de nuit dissimulerait sans doute ces derniers aux regards de l'adversaire, mais empêcherait par contre l'Aviation de les soutenir.
Au final, on aboutit à un créneau mai-juin-juillet. Mais le mois de mai, pourtant prévu à l'origine, doit rapidement être abandonné, afin de laisser aux chantiers naval quelques semaines de plus pour fabriquer quelques dizaines de navires de débarquement supplémentaires. Comme le Débarquement n'est pas une fin en soi, mais plutôt un prélude à une vaste campagne militaire, il faut ensuite exclure le mois de juillet, qui ne laisserait pas assez de temps avant les pluies automnales.
Va donc pour le mois de juin. Mais si on y ajoute les contraintes de lune, il ne reste plus que les 5, 6, 7, ou 19, 20 et 21 juin. Pour la clarté et la marée, on se décide finalement pour des moyens termes, soit l'aube et la marée mi-montante, ce qui place l'heure exacte du Débarquement à 06h30 pour le secteur américain et à 07h45 pour le secteur britannique, et ce qui laisse aux artificiers une demi-heure pour dynamiter les obstacles avant que ceux-ci ne soient entièrement recouverts par la mer...
La Résistance, et les agents de renseignement, ont également rapporté une masse phénoménale d'informations sur chaque division, chaque bunker, chaque canon présent sur le littoral.
On est même allé jusqu'à déposer des commandos sur les plages, afin qu'ils ramènent des échantillons de sable, pour qu'on puisse déterminer s'il permettra ou non le passage des véhicules lourds.
Les contraintes sont en effet nombreuses, et parfois contradictoires : des vents faibles conviendront très bien aux parachutistes mais contrarieront le vol des planeurs. Les parachutistes, qui devront sauter de nuit, réclament au moins la demi-lune alors que les fantassins, qui débarqueront de jour, souhaitent le maximum d'heures de clarté. Les marins exigent une mer calme pour les navires de débarquement, les aviateurs une bonne visibilité pour leurs bombardiers, et les tankistes un temps sec pour leurs Sherman de 32 tonnes.
Si les barges de débarquement se présentent à marée haute, elles s'éventreront, faute de les avoir vus, sur les innombrables obstacles que Rommel a fait ériger sur les plages. Mais si elles arrivent à marée basse, elles imposeront aux fantassins un long trajet supplémentaire sous le feu ennemi. Un débarquement de nuit dissimulerait sans doute ces derniers aux regards de l'adversaire, mais empêcherait par contre l'Aviation de les soutenir.
Au final, on aboutit à un créneau mai-juin-juillet. Mais le mois de mai, pourtant prévu à l'origine, doit rapidement être abandonné, afin de laisser aux chantiers naval quelques semaines de plus pour fabriquer quelques dizaines de navires de débarquement supplémentaires. Comme le Débarquement n'est pas une fin en soi, mais plutôt un prélude à une vaste campagne militaire, il faut ensuite exclure le mois de juillet, qui ne laisserait pas assez de temps avant les pluies automnales.
Va donc pour le mois de juin. Mais si on y ajoute les contraintes de lune, il ne reste plus que les 5, 6, 7, ou 19, 20 et 21 juin. Pour la clarté et la marée, on se décide finalement pour des moyens termes, soit l'aube et la marée mi-montante, ce qui place l'heure exacte du Débarquement à 06h30 pour le secteur américain et à 07h45 pour le secteur britannique, et ce qui laisse aux artificiers une demi-heure pour dynamiter les obstacles avant que ceux-ci ne soient entièrement recouverts par la mer...
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