... ces multiples contraintes ont donc réduit le plan d'attaque d'Overlord à un simple assaut frontal mené par 6 divisions, protégées sur leurs flancs par trois divisions parachutistes, et soutenues par des milliers d'avions et de canons de marine.
N'étaient l'ampleur des moyens déployés, ce plan s'avère à ce point convenu qu'il ne mériterait sans doute qu'un vague entrefilet dans les manuels de stratégie militaire.
Les Alliés, et particulièrement les Britanniques, en sont d'ailleurs tellement conscients qu'ils vont s'efforcer de l'améliorer par diverses manoeuvres n'ayant d'autre but que de semer la confusion chez l'adversaire.
Le Débarquement de Provence ayant été repoussé à une date indéterminée, la principale diversion reste donc la fausse "armée Patton", soi-disant stationnée dans le Pas-de-Calais et remplit plus que jamais l'éther de faux appels radio.
Mais les électroniciens britanniques ont calculé qu'ils pourraient renforcer cette illusion la nuit-même du Jour J. Depuis mai, et après de nombreux tests, une escadrille de Lancaster, et une autre de Halifax, se tiennent en effet prêtes à décoller pour la France avec, dans la soute de chaque avion, une quantité impressionnante de "windows", c-à-d de rubans métalliques qui, à la condition d'être largués à intervalle régulier, à une altitude et sur un cap bien précis, répercuteront pendant des heures les ondes des radars de surface allemands et feront croire à leurs serveurs qu'une flotte imposante se prépare à débarquer entre Le Havre et Boulogne.
Au moment où ces bombardiers déverseront leurs rubans au dessus des flots, d'autres appareils largueront, cette fois au dessus de Caen et de Saint-Lô, un chargement tout aussi étrange, puisque composé de petits mannequins - baptisés "Rupert" - qui, grâce à un attirail pyrotechnique complet, feront croire à une attaque de parachutistes alors que les véritables attaques de parachutistes se dérouleront quelques dizaines de kilomètres plus loin...
N'étaient l'ampleur des moyens déployés, ce plan s'avère à ce point convenu qu'il ne mériterait sans doute qu'un vague entrefilet dans les manuels de stratégie militaire.
Les Alliés, et particulièrement les Britanniques, en sont d'ailleurs tellement conscients qu'ils vont s'efforcer de l'améliorer par diverses manoeuvres n'ayant d'autre but que de semer la confusion chez l'adversaire.
Le Débarquement de Provence ayant été repoussé à une date indéterminée, la principale diversion reste donc la fausse "armée Patton", soi-disant stationnée dans le Pas-de-Calais et remplit plus que jamais l'éther de faux appels radio.
Mais les électroniciens britanniques ont calculé qu'ils pourraient renforcer cette illusion la nuit-même du Jour J. Depuis mai, et après de nombreux tests, une escadrille de Lancaster, et une autre de Halifax, se tiennent en effet prêtes à décoller pour la France avec, dans la soute de chaque avion, une quantité impressionnante de "windows", c-à-d de rubans métalliques qui, à la condition d'être largués à intervalle régulier, à une altitude et sur un cap bien précis, répercuteront pendant des heures les ondes des radars de surface allemands et feront croire à leurs serveurs qu'une flotte imposante se prépare à débarquer entre Le Havre et Boulogne.
Au moment où ces bombardiers déverseront leurs rubans au dessus des flots, d'autres appareils largueront, cette fois au dessus de Caen et de Saint-Lô, un chargement tout aussi étrange, puisque composé de petits mannequins - baptisés "Rupert" - qui, grâce à un attirail pyrotechnique complet, feront croire à une attaque de parachutistes alors que les véritables attaques de parachutistes se dérouleront quelques dizaines de kilomètres plus loin...
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