... dès les premiers jours de l'Opération Barbarossa, à l'été 1941, le régime soviétique avait appelé, puis soutenu, l'action des partisans, c-à-d des civils russes demeurés derrière les lignes allemandes et bien décidés à prendre les armes contre la Werhrmacht ou la SS.
A l'Ouest en revanche, les partisans avaient mis fort longtemps à se rassembler, à s'organiser et surtout à obtenir reconnaissance et soutien de la part du gouvernement britannique et des différents gouvernements européens exilés à Londres.
En vérité, il avait même fallu attendre que Hitler attaque l'URSS pour que les résistants d'Europe occidentale, sur ordre direct de Moscou, apparaissent sur le devant de la scène et relèvent enfin d'autre chose que de l'anecdote.
Cette extrême sujétion à Moscou, et le quasi-monopole, durant les premiers mois, de la résistance d'obédience communiste, décourageaient évidemment les responsables alliés qui, lutte contre Hitler ou non, n'entendaient certes pas fournir armes et assistance à des groupes de partisans dont ils craignaient qu'ils ne se retournent contre eux une fois l'Allemagne vaincue.
Jusqu'à l'été 1943, ces mêmes responsables considéraient d'autre part que cette "Armée des Ombres", presque exclusivement implantée dans les villes, ne serait de toute façon d'aucune utilité dans le cadre d'un débarquement effectué sur le littoral, soit dans une zone qui, depuis le début de la construction du "Mur de l'Atlantique", était quasiment devenue un no-man's-land soumis à des contrôles d'identité incessants.
L'efficacité et l'audace de plus en plus grande des différents maquis, communistes ou non, allait pourtant changer la donne.
Au printemps 1944, l'État-major en était ainsi venu à estimer que la Résistance française, bien qu'incapable de jouer un rôle décisif sur la ligne de Front, pourrait en revanche apporter une aide appréciable à l'arrière, en sabotant les réseaux ferroviaires, en détruisant les lignes électriques ou téléphoniques, ou encore en harcelant tout au long de leur route les Allemands se dirigeant vers le littoral ce qui, in fine, retarderait l'arrivée des renforts de troupes et de Panzers et épargnerait donc la vie de nombreux soldats alliés...
A l'Ouest en revanche, les partisans avaient mis fort longtemps à se rassembler, à s'organiser et surtout à obtenir reconnaissance et soutien de la part du gouvernement britannique et des différents gouvernements européens exilés à Londres.
En vérité, il avait même fallu attendre que Hitler attaque l'URSS pour que les résistants d'Europe occidentale, sur ordre direct de Moscou, apparaissent sur le devant de la scène et relèvent enfin d'autre chose que de l'anecdote.
Cette extrême sujétion à Moscou, et le quasi-monopole, durant les premiers mois, de la résistance d'obédience communiste, décourageaient évidemment les responsables alliés qui, lutte contre Hitler ou non, n'entendaient certes pas fournir armes et assistance à des groupes de partisans dont ils craignaient qu'ils ne se retournent contre eux une fois l'Allemagne vaincue.
Jusqu'à l'été 1943, ces mêmes responsables considéraient d'autre part que cette "Armée des Ombres", presque exclusivement implantée dans les villes, ne serait de toute façon d'aucune utilité dans le cadre d'un débarquement effectué sur le littoral, soit dans une zone qui, depuis le début de la construction du "Mur de l'Atlantique", était quasiment devenue un no-man's-land soumis à des contrôles d'identité incessants.
L'efficacité et l'audace de plus en plus grande des différents maquis, communistes ou non, allait pourtant changer la donne.
Au printemps 1944, l'État-major en était ainsi venu à estimer que la Résistance française, bien qu'incapable de jouer un rôle décisif sur la ligne de Front, pourrait en revanche apporter une aide appréciable à l'arrière, en sabotant les réseaux ferroviaires, en détruisant les lignes électriques ou téléphoniques, ou encore en harcelant tout au long de leur route les Allemands se dirigeant vers le littoral ce qui, in fine, retarderait l'arrivée des renforts de troupes et de Panzers et épargnerait donc la vie de nombreux soldats alliés...
2 commentaires:
It seems a little more than I need to check the information, because I was thinking: Why does not my GLOG these things!
je ne saurai pas citer une bonne source mais je crois qu'énormément de partisans en URSS étaient des anciens soldats.
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