... mais le véritable problème d'Eisenhower, ce n'est pas l'ego de ses subordonnés, les réticences de l'Aviation, les espions allemands ou encore l'arrogance des Français.
Le véritable problème, le véritable goulot d'étranglement de toute l'opération Overlord, c'est tout simplement le manque de navires de débarquement, qui conditionne le nombre de soldats et le nombre de tanks qu'on pourra déposer sur les plages au moment choisi et, par conséquent, les objectifs militaires que ceux-ci pourront atteindre dans les heures et les jours qui suivront.
Lorsque Eisenhower veut réviser les plans de Frédérick Morgan, et faire passer de trois à cinq le nombre de divisions d'assaut, il introduit automatiquement quelque trois cents navires de débarquement supplémentaires dans l'équation (!)
Où va-t-on les trouver ? Aux États-Unis, les ouvriers affectés à leur construction travaillent jusqu'à 70 heures par semaine. Impossible de faire plus, surtout si l'on sait que le Front du Pacifique, où la reconquête est désormais bien amorcée, a tout aussi désespérément besoin des mêmes navires, dont il accapare la moitié de la production.
Si Eisenhower veut davantage de Landing Ship, Tanks (LST) ou de Landing Craft, Infantry (LCI) pour la Normandie, il faut obligatoirement procéder à des arbitrages, avec toutes les querelles de clocher que cela implique.
Car LST, LCT, LST et autres LCI ou LSH utilisent la même main d'oeuvre, le même acier, voire les mêmes moteurs que les porte-avions, les destroyers, les cargos ou encore les tanks, auxquels amiraux et généraux ne veulent certes pas renoncer et dont ils exigent au contraire la construction et la livraison dans les meilleurs délais...
Le véritable problème, le véritable goulot d'étranglement de toute l'opération Overlord, c'est tout simplement le manque de navires de débarquement, qui conditionne le nombre de soldats et le nombre de tanks qu'on pourra déposer sur les plages au moment choisi et, par conséquent, les objectifs militaires que ceux-ci pourront atteindre dans les heures et les jours qui suivront.
Lorsque Eisenhower veut réviser les plans de Frédérick Morgan, et faire passer de trois à cinq le nombre de divisions d'assaut, il introduit automatiquement quelque trois cents navires de débarquement supplémentaires dans l'équation (!)
Où va-t-on les trouver ? Aux États-Unis, les ouvriers affectés à leur construction travaillent jusqu'à 70 heures par semaine. Impossible de faire plus, surtout si l'on sait que le Front du Pacifique, où la reconquête est désormais bien amorcée, a tout aussi désespérément besoin des mêmes navires, dont il accapare la moitié de la production.
Si Eisenhower veut davantage de Landing Ship, Tanks (LST) ou de Landing Craft, Infantry (LCI) pour la Normandie, il faut obligatoirement procéder à des arbitrages, avec toutes les querelles de clocher que cela implique.
Car LST, LCT, LST et autres LCI ou LSH utilisent la même main d'oeuvre, le même acier, voire les mêmes moteurs que les porte-avions, les destroyers, les cargos ou encore les tanks, auxquels amiraux et généraux ne veulent certes pas renoncer et dont ils exigent au contraire la construction et la livraison dans les meilleurs délais...
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