... beaucoup moins connus que "Fortitude", "Oakfield" et "Zeppelin" accréditent quant à eux de nouvelles opérations en Méditerranée et dans les Balkans; "Vendetta" concerne un débarquement dans le Sud de la France, et "Royal Flush" une intervention militaire destinée à faire tomber la Turquie et la Bulgarie dans le camp allié.
Malgré quelques variantes, le script est le même à chaque fois : on intensifie le trafic radio, on diffuse de faux messages, on constitue de fausses divisions, commandées par quelques vrais officiers (si possible bien connus des Allemands), et on installe des décors de carton-pâte comprenant faux tanks, faux canons et faux baraquements (la palme du genre revenant bien évidemment à Fortitude Soutb et à la fantomatique armée de Patton installée dans le Pas-de-Calais)
Le problème, c'est que ces gigantesques étalages de faux n'ont d'intérêt que s'ils sont photographiés par les Allemands, ce que la Luftwaffe peine à accomplir, faute d'avions de reconnaissance (!)
Alors, par sécurité, on va ajouter aux décors plusieurs agents doubles, c-à-d des hommes comme Juan Pujol (alias Garbo) ou Dusko Popov (alias Tricycle), qui vont fournir à leurs faux maîtres allemands les informations que leur donnent leurs vrais maîtres britanniques.
Naturellement, les Allemands ne se laissent pas toujours berner. Contrairement à la légende qui le présente systématiquement comme un parfait incapable sur le plan militaire, Hitler ne doute pas, et ne doutera jamais, que le véritable débarquement se produira en France, et il ne prête donc qu'une oreille distraite aux informations relatives à la Scandinavie ou aux Balkans.
Pour la France en revanche, le Pas-de-Calais reste l'hypothèse la plus courante au sein de l'État-major allemand : c'est la région la plus proche des côtes anglaises, elle comporte de nombreux ports, elle abrite les nouveaux sites de lancement des fusées V1 et V2 (que les Britanniques ont sûrement envie de neutraliser au plus vite) et, si l'on dresse une synthèse de tous les renseignements obtenus, c'est effectivement la région où les Alliés se préparent à débarquer...
Malgré quelques variantes, le script est le même à chaque fois : on intensifie le trafic radio, on diffuse de faux messages, on constitue de fausses divisions, commandées par quelques vrais officiers (si possible bien connus des Allemands), et on installe des décors de carton-pâte comprenant faux tanks, faux canons et faux baraquements (la palme du genre revenant bien évidemment à Fortitude Soutb et à la fantomatique armée de Patton installée dans le Pas-de-Calais)
Le problème, c'est que ces gigantesques étalages de faux n'ont d'intérêt que s'ils sont photographiés par les Allemands, ce que la Luftwaffe peine à accomplir, faute d'avions de reconnaissance (!)
Alors, par sécurité, on va ajouter aux décors plusieurs agents doubles, c-à-d des hommes comme Juan Pujol (alias Garbo) ou Dusko Popov (alias Tricycle), qui vont fournir à leurs faux maîtres allemands les informations que leur donnent leurs vrais maîtres britanniques.
Naturellement, les Allemands ne se laissent pas toujours berner. Contrairement à la légende qui le présente systématiquement comme un parfait incapable sur le plan militaire, Hitler ne doute pas, et ne doutera jamais, que le véritable débarquement se produira en France, et il ne prête donc qu'une oreille distraite aux informations relatives à la Scandinavie ou aux Balkans.
Pour la France en revanche, le Pas-de-Calais reste l'hypothèse la plus courante au sein de l'État-major allemand : c'est la région la plus proche des côtes anglaises, elle comporte de nombreux ports, elle abrite les nouveaux sites de lancement des fusées V1 et V2 (que les Britanniques ont sûrement envie de neutraliser au plus vite) et, si l'on dresse une synthèse de tous les renseignements obtenus, c'est effectivement la région où les Alliés se préparent à débarquer...
2 commentaires:
Cet échec de la reconnaissance aérienne stratégique allemande m'a toujours étonné.
Au printemps 44, la luftwaffe avait pourtant une ultime carte à jouer, à savoir le lancement d'un "crash program" visant à convertir 1 ou 2 exemplaires de pré-série du Me262 en avion de reconnaissance.
En avril 1944, l'Erprobungskommando 262 commençait ses premiers vols opérationnels et le risque pris aurait largement valu les bénéfices escomptés.
On va y venir, patience ;-)
Publier un commentaire