... Débarquement ou non, "volonté du commandant-en-chef" ou pas, les Britanniques ont en vérité de bonnes raisons de se réserver le droit de recouvrer plein contrôle sur leur Aviation en cas de menace allemande.
Depuis des mois, services de renseignements et photographies aériennes révèlent en effet que ces derniers sont occupés à construire, dans le Pas-de-Calais, de bien curieuses pistes de ski ainsi que de gigantesques abris bétonnés dont le propos, s'il reste encore obscur, n'en est pas moins jugé fort inquiétant par les analystes.
A Eperlecques, un mystérieux bâtiment, en construction depuis mars 1943 et protégé par une dalle de béton de 5 mètres d'épaisseur (!), avoue même 216 mètres de long et 33 mètres de hauteur, soit la bagatelle de 160 000 mètres cubes de béton.
Si les Britanniques sont encore loin de percevoir la finalité de tous ces travaux d'Hercules, ils ne commencent pas moins, dès l'été 1943, à les bombarder avec assiduité, puis avec frénésie à partir de février 1944.
Nonobstant ces véritables déluge d'explosifs (1), les constructions, alimentées par des milliers de travailleurs déportés, vont bon train, et au printemps 1944, il est désormais clair qu'elles sont destinées non pas à repousser un débarquement allié, mais plutôt à faire pleuvoir des fusées sur l'Angleterre dès le début de celui-ci, manière sans doute de rappeler à Albion que la guerre est loin d'être terminée...
(1) à lui seul, le bunker d'Eperlecques, conçu comme usine d'assemblage et de lancements de fusées V2, sera ainsi attaqué à une trentaine de reprises entre août 1943 et août 1944, recevant près de 4 000 tonnes de bombes, dont plusieurs "Tallboy" de 6 tonnes !
Depuis des mois, services de renseignements et photographies aériennes révèlent en effet que ces derniers sont occupés à construire, dans le Pas-de-Calais, de bien curieuses pistes de ski ainsi que de gigantesques abris bétonnés dont le propos, s'il reste encore obscur, n'en est pas moins jugé fort inquiétant par les analystes.
A Eperlecques, un mystérieux bâtiment, en construction depuis mars 1943 et protégé par une dalle de béton de 5 mètres d'épaisseur (!), avoue même 216 mètres de long et 33 mètres de hauteur, soit la bagatelle de 160 000 mètres cubes de béton.
Si les Britanniques sont encore loin de percevoir la finalité de tous ces travaux d'Hercules, ils ne commencent pas moins, dès l'été 1943, à les bombarder avec assiduité, puis avec frénésie à partir de février 1944.
Nonobstant ces véritables déluge d'explosifs (1), les constructions, alimentées par des milliers de travailleurs déportés, vont bon train, et au printemps 1944, il est désormais clair qu'elles sont destinées non pas à repousser un débarquement allié, mais plutôt à faire pleuvoir des fusées sur l'Angleterre dès le début de celui-ci, manière sans doute de rappeler à Albion que la guerre est loin d'être terminée...
(1) à lui seul, le bunker d'Eperlecques, conçu comme usine d'assemblage et de lancements de fusées V2, sera ainsi attaqué à une trentaine de reprises entre août 1943 et août 1944, recevant près de 4 000 tonnes de bombes, dont plusieurs "Tallboy" de 6 tonnes !
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