... pour Hitler, un débarquement à l'Ouest représentait une redoutable menace mais aussi, et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, une formidable opportunité.
Depuis les succès alliés en Afrique du Nord, suivis de la capitulation de la VIème Armée à Stalingrad, le Führer avait enfin compris qu'il ne pourrait jamais l'emporter en combattant à la fois les Anglo-américains à l'Ouest, et les Soviétiques à l'Est.
La victoire contre l'un de ces deux adversaires demeurait en revanche envisageable, à la seule condition d'obtenir au préalable une paix de compromis avec l'autre.
Mais pour y arriver, il était indispensable de se présenter à la table de négociations en position de force, c-à-d après avoir causé à ce dernier un grave revers tactique, assorti de lourdes pertes.
A l'Est, un premier "Grand Coup" de ce genre avait été tenté à l'été 1943, lors de la Bataille de Koursk, mais l'affaire s'était hélas soldée - nous y reviendrons dans une autre chronique - par un grave revers... allemand, ce qui, naturellement, avait rendu tout espoir de paix séparée avec les Russes encore plus improbable qu'auparavant.
Ne restait donc plus que la solution "occidentale" : si l'on parvenait à briser le futur débarquement anglo-américain en quelque endroit où il se produirait, si l'on parvenait à rejeter les assaillants à la mer et à couvrir les plages avec leurs cadavres, alors Londres et Washington accepteraient peut-être de négocier ou, à défaut, renonceraient pour longtemps à toute nouvelle tentative de débarquement à l'Ouest, ce qui laisserait alors à l'Allemagne un répit de plusieurs mois, voire de plusieurs années, pour transférer la quasi-totalité de ses forces armées à l'Est et les rééquiper avec les nouvelles "armes miracles" qui les rendraient invincibles.
Depuis les succès alliés en Afrique du Nord, suivis de la capitulation de la VIème Armée à Stalingrad, le Führer avait enfin compris qu'il ne pourrait jamais l'emporter en combattant à la fois les Anglo-américains à l'Ouest, et les Soviétiques à l'Est.
La victoire contre l'un de ces deux adversaires demeurait en revanche envisageable, à la seule condition d'obtenir au préalable une paix de compromis avec l'autre.
Mais pour y arriver, il était indispensable de se présenter à la table de négociations en position de force, c-à-d après avoir causé à ce dernier un grave revers tactique, assorti de lourdes pertes.
A l'Est, un premier "Grand Coup" de ce genre avait été tenté à l'été 1943, lors de la Bataille de Koursk, mais l'affaire s'était hélas soldée - nous y reviendrons dans une autre chronique - par un grave revers... allemand, ce qui, naturellement, avait rendu tout espoir de paix séparée avec les Russes encore plus improbable qu'auparavant.
Ne restait donc plus que la solution "occidentale" : si l'on parvenait à briser le futur débarquement anglo-américain en quelque endroit où il se produirait, si l'on parvenait à rejeter les assaillants à la mer et à couvrir les plages avec leurs cadavres, alors Londres et Washington accepteraient peut-être de négocier ou, à défaut, renonceraient pour longtemps à toute nouvelle tentative de débarquement à l'Ouest, ce qui laisserait alors à l'Allemagne un répit de plusieurs mois, voire de plusieurs années, pour transférer la quasi-totalité de ses forces armées à l'Est et les rééquiper avec les nouvelles "armes miracles" qui les rendraient invincibles.
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