... avant-même le début de leur construction, les fortifications du "Mur de l'Atlantique" étaient toutes affligées du même vice fondamental
Pour ériger ces millions de mètres cubes de béton et de ferraille sur toutes les côtes de l'Europe occupée, on devait nécessairement faire appel à des milliers de manœuvres et de maçons, d'entrepreneurs et de sous-traitants, lesquels, même lorsqu'ils ne travaillaient pas sous la contrainte, n'avaient généralement que fort peu de sympathie envers le Troisième Reich.
Comme on ne pouvait pas surveiller pareilles multitudes en permanence, le nombre, l'emplacement, les caractéristiques et même les plans de ces ouvrages finissaient tôt ou tard par se retrouver à Londres, facilitant grandement la tâche de ceux chargés de planifier l'invasion.
Circonstance aggravante, ces ouvrages - par ailleurs en nombre insuffisant, faute de moyens - étaient occupés par des troupes de seconde ligne, non seulement bien plus âgées que la moyenne, mais qui comprenaient également des dizaines de milliers de supplétifs étrangers plus ou moins volontaires (comme les 4 000 Indiens de SS Freies Indien Legion, recrutés dans des camps de prisonniers (1)) et dont on pouvait sérieusement douter de la fidélité et de la motivation nationale-socialiste
Contrairement à ce que se plaisait à affirmer la propagande, le "Mur de l'Atlantique" était donc loin de constituer un rempart inexpugnable.
Rommel, qui l'inspecta en novembre 1943, fut d'ailleurs si consterné par ce qu'il vit qu'il ordonna d'en renforcer d'urgence les défenses par plus de 20 millions (!) de mines... dont seulement le quart était en place en mai 1944.
(1) Saviez-vous que... no 1753
Pour ériger ces millions de mètres cubes de béton et de ferraille sur toutes les côtes de l'Europe occupée, on devait nécessairement faire appel à des milliers de manœuvres et de maçons, d'entrepreneurs et de sous-traitants, lesquels, même lorsqu'ils ne travaillaient pas sous la contrainte, n'avaient généralement que fort peu de sympathie envers le Troisième Reich.
Comme on ne pouvait pas surveiller pareilles multitudes en permanence, le nombre, l'emplacement, les caractéristiques et même les plans de ces ouvrages finissaient tôt ou tard par se retrouver à Londres, facilitant grandement la tâche de ceux chargés de planifier l'invasion.
Circonstance aggravante, ces ouvrages - par ailleurs en nombre insuffisant, faute de moyens - étaient occupés par des troupes de seconde ligne, non seulement bien plus âgées que la moyenne, mais qui comprenaient également des dizaines de milliers de supplétifs étrangers plus ou moins volontaires (comme les 4 000 Indiens de SS Freies Indien Legion, recrutés dans des camps de prisonniers (1)) et dont on pouvait sérieusement douter de la fidélité et de la motivation nationale-socialiste
Contrairement à ce que se plaisait à affirmer la propagande, le "Mur de l'Atlantique" était donc loin de constituer un rempart inexpugnable.
Rommel, qui l'inspecta en novembre 1943, fut d'ailleurs si consterné par ce qu'il vit qu'il ordonna d'en renforcer d'urgence les défenses par plus de 20 millions (!) de mines... dont seulement le quart était en place en mai 1944.
(1) Saviez-vous que... no 1753
1 commentaire:
on peut même dire que Rommel était accablé par ce qu'il voyait
pour s'en rendre compte, il suffit de regarder ce petit extrait d'un discours funèbre censé galvaniser les troupes de l'atlantikwall
http://www.dailymotion.com/relevance/search/rommel/video/x1wioz_atlantik-wall-rommel-2_people
Publier un commentaire