... à l'instar de celles des Alliés, la quasi-totalité des armes dont disposent les Allemands en ce printemps 1944 ont été conçues bien avant la guerre.
Le Messerschmitt 109 a effectué son premier vol en 1935; le Panzer IV est entré en service en 1937; quant au fusil Mauser, aucun fantassin allemand ne s'en rappelle la date de naissance exacte.
Si nombre de ces armes ont naturellement été améliorées au fil des années, elles n'en sont pas moins devenues largement obsolètes et inadaptées aux nouvelles règles de la guerre moderne.
Le "109" manque toujours d'autonomie, et n'a cessé de voir ses qualités de vol se détériorer à mesure qu'on le surchargeait d'équipements destinés à améliorer sa polyvalence et sa puissance de feu; le Panzer IV dispose à présent d'un meilleur canon que le Sherman américain (à l'exception du Sherman "Firefly") mais n'est pas mieux protégé que lui contre les projectiles anti-chars, en plus de s'avérer moins fiable et moins maniable sur le terrain; le Mauser demeure un fusil puissant et précis, mais aussi un fusil très lourd, qui ne peut tirer qu'un projectile à la fois, et dont le réarmement manuel, en plus d'être fort long, impose au tireur de reprendre la visée après chaque coup.
Depuis des mois, la propagande allemande vante pourtant les mérites d'armes "nouvelles", et même d'armes "miracles", dont les formidables qualités intrinsèques suffiront, paraît-il, à contrebalancer la supériorité numérique de l'Armée rouge à l'Est, et celle des Anglo-américains à l'Ouest.
Mais sur le terrain, fantassins, tankistes et aviateurs n'ont toujours rien vu venir,... si ce n'est des matériels mal conçus (comme le Heinkel 177 "Greiff", quadrimoteur à deux hélices seulement), inadaptés (comme le chasseur de chars "Elefant" dû à Ferdinand Porsche), insuffisamment mis au point (comme le char "Panther"), ou qui n'ont rien de révolutionnaires (comme le Focke-Wulf 190)
Pour ne rien arranger, ces armes sont de plus en plus souvent victimes de malfaçons diverses, sans que l'on puisse savoir si celles-ci sont dues à de véritables sabotages ou alors à de simples négligences d'ouvriers surmenés et d'autant moins concernés par la qualité du produit qu'ils sont eux-mêmes issus de la déportation quand ce n'est pas d'un camp de concentration.
Sous le "Mur de l'Atlantique", que Hitler fait édifier de la Scandinavie à l'Espagne, les soldats savent qu'ils devront se battre contre un adversaire à la fois plus nombreux et mieux équipé. Mais ils pensent pouvoir au moins compter sur le volume et la qualité du béton sous lequel ils montent la garde.
Ils se trompent...
Le Messerschmitt 109 a effectué son premier vol en 1935; le Panzer IV est entré en service en 1937; quant au fusil Mauser, aucun fantassin allemand ne s'en rappelle la date de naissance exacte.
Si nombre de ces armes ont naturellement été améliorées au fil des années, elles n'en sont pas moins devenues largement obsolètes et inadaptées aux nouvelles règles de la guerre moderne.
Le "109" manque toujours d'autonomie, et n'a cessé de voir ses qualités de vol se détériorer à mesure qu'on le surchargeait d'équipements destinés à améliorer sa polyvalence et sa puissance de feu; le Panzer IV dispose à présent d'un meilleur canon que le Sherman américain (à l'exception du Sherman "Firefly") mais n'est pas mieux protégé que lui contre les projectiles anti-chars, en plus de s'avérer moins fiable et moins maniable sur le terrain; le Mauser demeure un fusil puissant et précis, mais aussi un fusil très lourd, qui ne peut tirer qu'un projectile à la fois, et dont le réarmement manuel, en plus d'être fort long, impose au tireur de reprendre la visée après chaque coup.
Depuis des mois, la propagande allemande vante pourtant les mérites d'armes "nouvelles", et même d'armes "miracles", dont les formidables qualités intrinsèques suffiront, paraît-il, à contrebalancer la supériorité numérique de l'Armée rouge à l'Est, et celle des Anglo-américains à l'Ouest.
Mais sur le terrain, fantassins, tankistes et aviateurs n'ont toujours rien vu venir,... si ce n'est des matériels mal conçus (comme le Heinkel 177 "Greiff", quadrimoteur à deux hélices seulement), inadaptés (comme le chasseur de chars "Elefant" dû à Ferdinand Porsche), insuffisamment mis au point (comme le char "Panther"), ou qui n'ont rien de révolutionnaires (comme le Focke-Wulf 190)
Pour ne rien arranger, ces armes sont de plus en plus souvent victimes de malfaçons diverses, sans que l'on puisse savoir si celles-ci sont dues à de véritables sabotages ou alors à de simples négligences d'ouvriers surmenés et d'autant moins concernés par la qualité du produit qu'ils sont eux-mêmes issus de la déportation quand ce n'est pas d'un camp de concentration.
Sous le "Mur de l'Atlantique", que Hitler fait édifier de la Scandinavie à l'Espagne, les soldats savent qu'ils devront se battre contre un adversaire à la fois plus nombreux et mieux équipé. Mais ils pensent pouvoir au moins compter sur le volume et la qualité du béton sous lequel ils montent la garde.
Ils se trompent...
1 commentaire:
Au niveau de l'armement arrivé trop tard (1945), vous négligez cet élément:
Le système VAMPIR : Système infra-rouge pour la visée de nuit
C'est le 1er système de vision nocturne monté sur une arme. Il est composé d'un projecteur infra-rouge et d'une lunette sensible à cette fréquence de lumière. La portée n'était que de 40 m.
L'alimentation se faisait par accumulateurs qui étaient souvent stockés dans un boîtier de masque à gaz à défaut d'être dans un sac à dos.
Système lourd : en plus du poids de l'arme, on rajoute 2, 3 kg pour l'ensemble projecteur-lunette et pas loin de 13 kg pour les batteries d'alimentation.
http://www.thanksgis.com/Nouveau%20Gozzo/InfoArmAllTdPDorP1.htm
http://www.fortlitroz.ch/index.php?p=849
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