... dès janvier 1943, Hitler avait lui-même avait mis un terme aux espoirs de ceux qui croyaient encore en une solution négociée pour éviter le sort qui attendrait l'Allemagne en cas de défaite.
Apprenant la déclaration de Roosevelt, qui à Casablanca avait exigé rien moins que la capitulation sans condition, le Führer considéra que "Cela ne faisait que confirmer une fois de plus qu'il avait raison de demeurer intransigeant.
Comme il le confia début février aux dirigeants du parti, il se sentit libéré de tous les efforts entrepris pour le persuader de rechercher un règlement de paix négocié.
Ainsi qu'il l'avait toujours affirmé, ce serait la victoire ou la destruction.
Même parmi ses plus proches partisans, admit Goebbels, rares étaient ceux qui, intérieurement, pouvaient encore croire à la première hypothèse. Mais tout compromis étant exclu, la route de la destruction s'ouvrait plus clairement que jamais.
Pour Hitler, fermer toutes les échappatoires avait des avantages évidents. La peur de la destruction était un mobile puissant" (1)
Et à ceux qui espéraient quand même la venue des Américains pour les sauver au moins des Russes, le chef de la SS, Heinrich Himmler, ne manqua pas de rappeler, le 4 octobre 1943, le sort que ses hommes avaient réservé aux Juifs au nom desquels, comme tout le monde le savait, les Américains étaient entrés en guerre :
"La solution finale de la question juive, déclara-t-il, constitue "une page glorieuse de notre histoire, qui n'a jamais été écrite et ne saurait jamais l'être. Nous avions le droit moral, nous avions le devoir envers notre peuple de détruire ce peuple qui voulait nous détruire"
Pour les Allemands, y compris pour les moins enthousiastes envers le régime, le choix n'existait donc qu'entre la victoire finale ou la défaite totale...
(1) Kershaw, page 831
Apprenant la déclaration de Roosevelt, qui à Casablanca avait exigé rien moins que la capitulation sans condition, le Führer considéra que "Cela ne faisait que confirmer une fois de plus qu'il avait raison de demeurer intransigeant.
Comme il le confia début février aux dirigeants du parti, il se sentit libéré de tous les efforts entrepris pour le persuader de rechercher un règlement de paix négocié.
Ainsi qu'il l'avait toujours affirmé, ce serait la victoire ou la destruction.
Même parmi ses plus proches partisans, admit Goebbels, rares étaient ceux qui, intérieurement, pouvaient encore croire à la première hypothèse. Mais tout compromis étant exclu, la route de la destruction s'ouvrait plus clairement que jamais.
Pour Hitler, fermer toutes les échappatoires avait des avantages évidents. La peur de la destruction était un mobile puissant" (1)
Et à ceux qui espéraient quand même la venue des Américains pour les sauver au moins des Russes, le chef de la SS, Heinrich Himmler, ne manqua pas de rappeler, le 4 octobre 1943, le sort que ses hommes avaient réservé aux Juifs au nom desquels, comme tout le monde le savait, les Américains étaient entrés en guerre :
"La solution finale de la question juive, déclara-t-il, constitue "une page glorieuse de notre histoire, qui n'a jamais été écrite et ne saurait jamais l'être. Nous avions le droit moral, nous avions le devoir envers notre peuple de détruire ce peuple qui voulait nous détruire"
Pour les Allemands, y compris pour les moins enthousiastes envers le régime, le choix n'existait donc qu'entre la victoire finale ou la défaite totale...
(1) Kershaw, page 831
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