... conditionné par des décennies de clichés cinématographiques truffés de terrifiants et implacables cerbères de la SS ou de la Gestapo, le lecteur d'aujourd'hui se demandera sans doute comment les femmes allemandes ont non seulement pu se soustraire à l'ordre du Führer leur enjoignant de se précipiter en masse dans les usines de tanks ou les fabriques de munitions, mais aussi comment la population allemande dans son ensemble a pu continuer, quasiment jusqu'à la fin, à mener une vie paisible alors que le Reich tout entier s'écroulait autour d'elle.
C'est oublier que le Reich tenait bien moins par la coercition que par l'assentiment du plus grand nombre. Un assentiment que l'État national-socialiste avait payé au prix fort dès sa création, et qu'il ne cessa plus de payer par la suite.
Hitler achetait - fort cher - la fidélité de ses généraux qui, en plus d'une solde déjà conséquente, se voyaient offrir de plantureuses primes par ailleurs exonérées d'impôts (1). Les officiers de rang inférieur, les sous-officiers et les simples soldats, n'étaient pas oublié non plus : en complément d'une solde confortable pour l'époque, ils se voyaient en effet offrir la possibilité d'acheter dans les pays occupés, puis de ramener chez eux, tous les biens et produits qu'ils jugeaient utiles ou simplement agréables, et ce à des tarifs d'autant plus avantageux que le taux de change - naturellement favorable à l'Allemagne - était fixé par le Reich.
En Allemagne-même, la population n'était pas oubliée. Traumatisés par les événements qui avaient précédé et suivi l'armistice de 1918, les responsables du Reich, Hitler et Goering en tête, s'étaient juré d'éviter que la mobilisation des travailleurs masculins pour le Front ne se traduise à nouveau par un effondrement du moral, mais aussi des revenus, des ménages allemands.
Tout au long de la guerre, l'État national-socialiste allait donc veiller à ce que les travailleurs allemands ne soient astreints à aucun impôt de guerre, à ce que les épouses des soldats envoyés ou même tués au Front ne voient aucune diminution dans leurs revenus, à ce que salaires et pensions continuent d'être augmentés, ou encore à ce que les victimes de bombardements soient rapidement relogées et remeublées.
Tout cela, naturellement, devait être financé par quelqu'un,... qui ne fut jamais le peuple allemand, mais bien les Juifs et les populations des pays occupés (2), lesquels allaient payer cash la facture de la résistance allemande...
(1) Saviez-vous que... no 1310
(2) A ce sujet : Götz Aly, "Comment Hitler a acheté les Allemands"
C'est oublier que le Reich tenait bien moins par la coercition que par l'assentiment du plus grand nombre. Un assentiment que l'État national-socialiste avait payé au prix fort dès sa création, et qu'il ne cessa plus de payer par la suite.
Hitler achetait - fort cher - la fidélité de ses généraux qui, en plus d'une solde déjà conséquente, se voyaient offrir de plantureuses primes par ailleurs exonérées d'impôts (1). Les officiers de rang inférieur, les sous-officiers et les simples soldats, n'étaient pas oublié non plus : en complément d'une solde confortable pour l'époque, ils se voyaient en effet offrir la possibilité d'acheter dans les pays occupés, puis de ramener chez eux, tous les biens et produits qu'ils jugeaient utiles ou simplement agréables, et ce à des tarifs d'autant plus avantageux que le taux de change - naturellement favorable à l'Allemagne - était fixé par le Reich.
En Allemagne-même, la population n'était pas oubliée. Traumatisés par les événements qui avaient précédé et suivi l'armistice de 1918, les responsables du Reich, Hitler et Goering en tête, s'étaient juré d'éviter que la mobilisation des travailleurs masculins pour le Front ne se traduise à nouveau par un effondrement du moral, mais aussi des revenus, des ménages allemands.
Tout au long de la guerre, l'État national-socialiste allait donc veiller à ce que les travailleurs allemands ne soient astreints à aucun impôt de guerre, à ce que les épouses des soldats envoyés ou même tués au Front ne voient aucune diminution dans leurs revenus, à ce que salaires et pensions continuent d'être augmentés, ou encore à ce que les victimes de bombardements soient rapidement relogées et remeublées.
Tout cela, naturellement, devait être financé par quelqu'un,... qui ne fut jamais le peuple allemand, mais bien les Juifs et les populations des pays occupés (2), lesquels allaient payer cash la facture de la résistance allemande...
(1) Saviez-vous que... no 1310
(2) A ce sujet : Götz Aly, "Comment Hitler a acheté les Allemands"
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