vendredi 26 septembre 2008

2028 - le début de la fin

... lorsque Benito Mussolini se rend en Allemagne, à la mi-juillet 1944, en vue d'y inspecter les quatre divisions italiennes que le Reich a finalement accepté d'équiper et d'entraîner, les rêves de grandeur sont depuis longtemps derrière lui.

Bien loin d'avoir repoussé les limites du nouvel Empire italien, le Duce les a au contraire vues rétrécir comme peau de chagrin, puis se réduire à l'Italie, avant que celle-ci ne soit elle-même envahie par les Alliés, puis morcelée entre ces derniers et l'Allemagne nazie.

Naguère acclamé par des millions de personnes, Mussolini, tout comme Hitler, n'a plus la moindre victoire à annoncer à ses partisans et tout comme Hitler, n'apparaît quasiment plus en public.

Constamment protégé -  ou surveillé ? - par une garde prétorienne, fournie par Hitler, le dictateur n'est plus que l'ombre de lui-même lorsqu'il rencontre à nouveau Hitler au Wolfschantze de Rastenburg (Prusse orientale), dans l'après-midi du 20 juillet 1944.

Il ne pouvait pas tomber plus mal : la Ligne Gustav, qui a protégé l'Italie du Nord pendant cinq mois, a cessé d'exister; Rome est tombée aux mains des Alliés il y a six semaines; les dits Alliés sont désormais solidement installés en Normandie; l'armée rouge a lancé une nouvelle offensive à l'Est et, surtout, le Führer lui-même a failli périr quelques heures auparavant dans un attentat mené par le comte Stauffenberg.

Difficile dans ces conditions de croire encore en une "victoire finale" à laquelle Hitler pourtant continue de s'accrocher et tente de convaincre son interlocuteur...

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