
... bien plus que la nouvelle Ligne Gothique, c'est plutôt le manque d'effectifs, et les conditions météorologiques, qui, à l'automne 1944, ont de nouveau réduit la progression alliée en Italie à une allure d'escargot.
L'issue finale ne fait pourtant plus aucun doute. Le 16 décembre 1944, Mussolini s'est finalement résolu à prononcer un discours public à Milan - ce sera le dernier - mais pour le Duce comme pour l'assistance, le coeur n'y est plus.
Dix jours plus tard, l'armée allemande, soutenue par les forces italiennes du Maréchal Graziani, a bien lancé une contre-offensive dans les Apennins, mais les quelques succès remportés n'ont certes pas fait illusion.
Les Allemands, il est vrai, ont d'autres soucis en tête : entre les Britanniques et les Américains à l'Ouest, et les Russes à l'Est, l'Allemagne nazie se retrouve entre les deux branches d'un gigantesque casse-noix, qui va bientôt la broyer.
A la mi-avril 1945, la situation est devenue désespérée : Berlin est encerclée par l'armée rouge et Milan, berceau du fascisme italien, que Mussolini, dans une dernière et vaine rodomontade, avait promis de transformer en "Stalingrad italien", Milan est sur le point de tomber.
Dans l'après-midi du 25, Mussolini évacue donc la ville, dans les bagages de l'armée allemande...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire