jeudi 18 septembre 2008

2020 - "je me suis vite rendu compte qu'en fait de ventre mou, j'étais tombé sur un os"

... "Churchill répétait toujours "La Méditerranée, c'est le ventre mou de l'Europe", mais quand il a fallu l'attaquer, je me suis vite rendu compte qu'en fait de ventre mou, j'étais tombé sur un os".

C'est en ces termes que le général Clark, commandant la Vème Armée américaine, résumera, après-guerre, une Bataille d'Italie qui, depuis le débarquement à Salerne, début septembre 1943, n'avait cessé de déjouer tous les pronostics.

A Salerne déjà, il a fallu 10 jours de furieux combats, et le soutien massif de l'Aviation et de l'artillerie navale, pour que les Américains parviennent à progresser vers l'intérieur des terres, et à opérer leur jonction avec les Britanniques débarqués à Tarente.

A l'automne, Américains et Britanniques, mais aussi Australiens, Néo-Zélandais, Indiens, Français, Marocains, Algériens, se sont retrouvés piégés par la boue et des pluies diluviennes emportant tout sur leur passage.

Début janvier 1944, tout ce petit monde va finalement se heurter à la Ligne Gustav, que les Allemands ont érigée à la hâte de la Mer Tyrrhénienne à la Mer Adriatique.

Sur cette ligne, sur la route qui mène de Naples à Rome, se dresse le Mont Cassin, dominé par une abbaye, fondée par les Bénédictins au début du VIème siècle, et qui a déjà connu à maintes reprises les vicissitudes de la guerre...

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