mercredi 17 septembre 2008

2019 - se battre en Italie... mais sans les Italiens

... malgré leurs efforts de séduction, ni le Royaume ni la République Sociale d'Italie ne seront jamais en mesure de convaincre leurs alliés respectifs de leur concéder autre chose qu'une place anecdotique dans la guerre qui, pendant près de deux ans, va ravager la Péninsule.

Ce sera donc, pour l'essentiel, une Bataille d'Italie sans les Italiens, et une Bataille qu'aucun des deux camps ne considérera jamais comme majeure.

Depuis la Conférence du Caire, fin novembre 1943, Churchill a en effet dû jeter aux oubliettes ses derniers rêves de conquérir l'Allemagne par le Sud : la priorité ira désormais au plan américain d'un débarquement sur les côtes françaises, perçu, à tort ou à raison, comme le chemin le plus direct et le plus rapide vers Berlin.

Pour les Alliés occidentaux, l'objectif se résume donc à tenter d'avancer en y consacrant un minimum de ressources.

Pour les Allemands, il s'agit simplement d'empêcher, ou du moins de ralentir, la progression alliée vers le Nord, en entretenant là encoe le nombre strictement nécessaire de soldats, de tanks ou d'avions.

Dans cette guerre a minima, les Allemands disposent néanmoins de l'avantage du terrain, particulièrement peu propice aux glorieuses chevauchées de blindés qui fascinent tant les Américains.

Au sud de Rome, de la Mer Tyrrhénienne à l'ouest à la Mer Adriatique à l'Est, sur un tracé de 150 kms baptisé "Gustav-Linie" (ou Ligne Gustave), les Allemands vont s'empresser d'ériger quantités de fortifications à travers les Apennins.

Une ligne qui passe une vieille abbaye, située au sommet du Mont Cassin...

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