lundi 15 septembre 2008

2017 - au Nord, rien de nouveau

... si la situation des militaires du Royaume d'Italie n'a rien d'enviable, celle de leurs compatriotes et désormais adversaires de la République Sociale Italienne ne vaut guère mieux.

Loin de la traiter comme une alliée à part entière, Hitler la considère plutôt comme un réservoir de main d'oeuvre et de produits manufacturés pour le Reich, et ne veut certes pas entendre parler d'un commandement militaire italien indépendant.

Difficile, dans ces conditions, de motiver les combattants. La Marine de la RSI est quasiment inexistante. L'Aviation a vu tous ses appareils être saisis par les Allemands dès leur arrivée, et ne les récupérera qu'en partie en décembre 1943, sans jamais obtenir la moindre liberté opérationnelle. Quant à l'Infanterie, la plupart des hommes qui n'avaient pas déjà déserté à l'annonce de l'armistice du 8 septembre ont tout simplement été arrêtés et envoyés comme travailleurs forcés en Allemagne.

Le 16 octobre, le Reich a bien autorisé la RSI a lever une minuscule armée de quatre divisions, placée sous le commandement du maréchal Graziani, mais le recrutement va s'avèrer si difficile que la première d'entre elle ne sera opérationnelle qu'en juin de l'année suivante.

C'est donc essentiellement dans la lutte contre les partisans que vont "s'illustrer" les petites unités militaires ou paramilitaires que la RSI parvient à constituer ou à reconstituer. De petites unités qui, à l'image de la Xa Mas, vont jouer les gendarmes à l'arrière du Front, fusillant allègrement tous ceux suspectés d'appartenir à la Résistance...

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