... déclenchée dans la soirée du 23 octobre 1942, l'attaque de la VIIIème armée à El-Alamein progresse - comme toujours avec Montgomery - fort laborieusement.Malgré un pilonnage aérien et une violente préparation d'artillerie, les troupes au sol n'avancent qu'à un rythme de tortue, et butent sur des champs de mines de 5 kilomètres de profondeur, dans lesquels les Matilda Scorpion, pourtant prévus pour les déminer, sautent les uns après les autres.
Lorsque Rommel, rappelé d'urgence d'Allemagne, rentre à El-Alamein deux jours plus tard, la VIIIème armée, qui a déjà perdu plus de 200 tanks, est loin d'avoir atteint les objectifs qui lui avaient été assignés.
La lutte est indécise. Attaques et contre-attaques se succèdent pendant plus d'une semaine. Mais à ce petit jeu, Allemands et Italiens, privés de ravitaillement, sont condamnés à perdre par grignotage : le 2 novembre, la VIIIème possède encore plus de 600 tanks contre seulement une centaine - majoritairement italiens - à l'Afrika Korps.
Le 4 novembre, et malgré les ordres du Führer de tenir à tout prix, Rommel n'a plus d'autre choix que de battre en retraite le long de la côte. Mais comme il n'y a pas assez de véhicules ni d'essence pour tout le monde, ce sont surtout les Italiens qui vont en faire les frais.
Si certains d'entre eux, et en particulier les parachutistes de la Folgore, continuent à se battre avec acharnement, d'autres commencent à se rendre par bataillons entiers, mais que peuvent-ils faire d'autre, dans le désert, à pieds, et bientôt sans eau ?
Le 8 novembre, ce qui reste de l'Afrika Korps a dû retraiter jusqu'à la Passe d'Halfaya, à la frontière lybienne et ne compte plus guère qu'une dizaine de milliers d'hommes et une vingtaine de tanks en état de combattre !
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