
Faute d'obtenir les renforts qu'il estime indispensables, et que l'État-major général ne peut ou ne veut lui accorder, Paulus, de plus en plus tenaillé par Hitler, et assommé par les pertes dans ses propres rangs, a alors recours à un expédiant risqué : au fil des semaines, il décide de dégarnir progressivement ses arrières et, surtout, d'en confier la garde à des forces "diluées", c-à-d composées majoritairement, quand ce n'est pas exclusivement, d'alliés hongrois, roumains ou italiens, à l'ardeur combative pour le moins douteuse et au sous-équipement chronique, puisque manquant presque totalement de canons antichars.
Lorsque les Russes se lancent à l'assaut des positions italiennes et roumaines au Nord et au Sud de Stalingrad, le 19 novembre 1942, par un froid glacial, et soutenus par un tir de barrage de quelque 3 500 pièces d'artillerie, l'infanterie soviétique n'a pas trop de mal à briser la résistance des Italiens et des Roumains.
Le 22 novembre, Stalingrad est entièrement encerclée. Le 2 février 1943, la ville est finalement reconquise par les Soviétiques au terme d'un effroyable carnage (1)
Côté italien, le seul qui nous intéresse ici, l'affaire se solde par une vingtaine de milliers de morts et plus de soixante mille prisonniers. Au plan militaire, la VIIIème Armée italienne a purement et simplement cessé d'exister...
(1) Saviez-vous que... La Guerre à l'Est
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