
Il a envoyé des avions italiens se battre contre l'Angleterre aux côtés de la Luftwaffe, des sous-marins italiens participer à la "Bataille de
l'Atlantique" en compagnie de la Kriegsmarine, et un corps expéditionnaire italien appuyer la Wehrmacht dès le début de l'Opération Barbarossa en URSS.
Comme Hitler déclare la guerre aux États-Unis (11 décembre 1941), Mussolini en fait de même. Et puisque le Führer a décidé de repartir à l'assaut de l'URSS, le Corpo di Spedizione Italiano in Russia (CSIR) passe à 200 000 hommes pour devenir la VIIIème Armata Italiana in Russia (ARMIR) en juillet 1942.
Mais les événements de l'hiver précédent ont laissé des traces : pour la première fois, la Wehrmacht a cessé de paraître invincible et les Allemands, qui sont passés à deux doigts de la déroute, ont naturellement tendance à imputer ce revers au compte de leurs alliés italiens, roumains, ou hongrois.
"Quand il [Hitler] parlait en termes glorieusement ampoulés des Troisième et Quatrième Armées roumaines, de la Deuxième Armée hongroise et de la Huitième Armée italienne, les responsables militaires savaient parfaitement bien que celles-ci n'équivalaient pas à un corps d'Armée allemand et encore moins à une armée, ne fut-ce que par leur manque de matériel antichar.
Certains généraux allemands partageaient aussi l'opinion du maréchal von Runstedt sur cette armée "digne de la Société des Nations" comprenant des Roumains (dont les officiers et sous-officiers "défiaient toute description"), des Italiens ("épouvantables personnages") et des Hongrois ("n'aspirant qu'à rentrer chez eux au plus vite"). A l'exception des Slovaques ("combattants de premier ordre") et des troupes de montagne roumaines, Runstedt et beaucoup de ses collègues considéraient ces troupes alliées comme mal équipées, mal armées, mal entraînées et totalement impropres à la guerre sur l'Ost-front" (1)
(1) Beevor, Stalingrad, page 122
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