Hitler, justement, a besoin des Italiens, mais aussi des Roumains ou encore des Hongrois, pour mener à bien la gigantesque offensive qu'il prépare depuis des mois contre l'Union soviétique, d'abord parce que les forces réunies par ses alliés lui permettront d'étoffer les siennes, et aussi parce qu'elles accréditeront sa vision d'une grande croisade de toute l'Europe contre le bolchevisme.
En Russie, l'Italie fasciste va donc envoyer plus de 200 000 hommes, mais aussi des tanks et plusieurs centaines d'avions qui, on le devine aisément, vont énormément souffrir sous un climat fort différent de celui de la Méditerranée.
Dramatiquement sous-équipés, les fantassins italiens n'auront souvent d'autre choix que de s'en remettre à la logistique et aux moyens que les Allemands mettront - chichement - à leur disposition.
Dans les airs, les aviateurs devront pour leur part composer avec un matériel non seulement inférieur à celui de leurs alliés et adversaires, mais également fort peu adapté aux rigueurs de la météo locale, particulièrement en ce qui concerne les chasseurs Macchi à l'habitacle toujours aussi désespérément ouvert...
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