dimanche 20 juillet 2008

1960 - courage, fuyons

... bien qu'essoufflés, les quatre croiseurs légers britanniques se sont immédiatement lancés sur la piste des Italiens lorsqu'ils ont vu ces derniers renoncer à les poursuivre et rebrousser chemin.

Mais à 11h00, voilà que se profile la silhouette non plus d'un croiseur italien mais bien d'un énorme cuirassé - le Vittorio Veneto - qui ouvre le feu à une distance de 23 000 mètres.

Cette fois, l'affaire est grave : l'Italien est donné pour 31 noeuds et pourrait sans problème les liquider l'un après l'autre bien avant que les cuirassés britanniques, qui se trouvent encore à quatre heures de route, soient en mesure d'intervenir.

Mais alors que les croiseurs se lancent dans une fuite éperdue apparaissent les biplans Swordfish du Formidable. A leur vue, Iachino comprend immédiatement qu'il y a non seulement un porte-avions mais aussi un, et peut-être plusieurs cuirassés britanniques dans les parages.

Inutile d'insister : à midi, toute l'escadre italienne se replie vers le nord-ouest à près de 30 noeuds. Pour les Britanniques, l'affaire est d'autant plus mal engagée que leurs propres cuirassés, qui datent de la Première Guerre Mondiale, ne peuvent en donner que 22 ou 23.

Mais à 15h30, c'est le coup de théâtre : après de multiples tentatives infructueuses, un des Swordfish du Formidable parvient enfin à loger une torpille sur le Vittorio Veneto, qui s'immobilise sur l'eau.

Pour les Britanniques, c'est l'heure de sonner l'hallali...

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