... les contre-performances italiennes en Lybie et en Grèce eurent au moins un résultat positif... en ce sens qu'elles finirent par obliger la Wehrmacht et la Luftwaffe à se porter au secours de leurs alliés italiens !En Méditerranée, et on l'on oublie souvent, ce ne furent pas seulement des fantassins et des tanks allemands qui permirent - au moins temporairement - de rétablir la situation, mais aussi de nombreux sous-marins de la Kriegsmarine et plusieurs centaines d'appareils de la Luftwaffe.
Dès janvier 1941, les "Stuka" du Xème Corps aérien allemand sont passés à l'attaque et ont gravement endommagé le porte-avions Illustrious, plaçant les Britanniques sur la défensive.
Il n'en faut pas plus pour convaincre l'Amirauté italienne qu'il y a là un beau coup à jouer. Fin mars, l'amiral Iachino décide donc de s'en prendre aux navires anglais occupés à ravitailler la Grèce.
Pour sa protection aérienne, l'amiral peut - théoriquement - compter sur les appareils de la Regia Aeronautica et sur ceux du Xème Corps aérien allemand. Mais la coopération entre la Marine et l'Aviation n'a guère progressé depuis l'été de 1940 et, dans les faits, les marins italiens vont se retrouver sans protection aérienne.
Le 26 mars, deux flottes italiennes appareillent vers l'île Gaudo. La première, menée par Iachino lui-même, comprend le cuirassé Vittorio Veneto et trois croiseurs.
La seconde, confiée à l'amiral Cattaneo, compte cinq croiseurs et plusieurs contre-torpilleurs, qui vont bientôt connaître un sort funeste...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire