
L'Allié britannique reparti sur son île, la France, qui doit à présent affronter la Wehrmacht à elle seule, ne peut opposer grand-chose à l'armée, à l'aviation et à la marine italiennes.
Nonobstant, et contre toute attente, la guerre déclenchée par Mussolini est loin d'être une partie de plaisir.
Sur le Front des Alpes, les fantassins italiens, qui combattent encore comme en 1915, sont
facilement repoussés par les Français, pourtant inférieurs en nombre.
Dans les airs, la Regia Aeronautica essuie de lourdes pertes dans une succession d'attaques et de bombardements aussi inefficaces que mal coordonnés.
Mais le pire se produit sur mer, dans cette Méditerranée que les Italiens voudraient bien transformer en nouvelle Mare Nostrum : le 21 juin, le vieux cuirassé Lorraine a bombardé le port italien de Bardia (Lybie) en toute tranquillité; une semaine auparavant la flotte française a même pilonné Gênes sans que la Regia Marina intervienne...
Heureusement pour Mussolini, l'armistice franco-allemand du 22 juin, suivi, deux jours plus tard, de l'armistice franco-italien, lui permet au moins de présenter à son peuple un bilan final satisfaisant : même si les forces armées italiennes n'occupent qu'une petite partie du territoire français, dans la région de Menton, la France est bel et bien vaincue et l'Italie peut se prendre à rêver à d'autres conquêtes...
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