mercredi 30 janvier 2008

1788 - l'ultime trahison

... en apprenant par la radio de Stockholm les ouvertures d'Heinrich Himmler au comte Folke Bernadotte, Adolf Hitler est tout d'abord abasourdi, se refusant à croire que le "cher Heinrich", le chef d'une légion de SS dont la devise est "Mon Honneur s'appelle fidélité", que Himmler, donc, ait pu nourrir l'idée de signer une paix séparée avec les Alliés occidentaux, et même de lui succéder.

Lorsqu'il prend enfin conscience de la situation, il entre dans une rage folle et fait immédiatement venir Hermann Fegelein, enfermé dans les caves de la Chancellerie depuis son arrestation par la Gestapo.

Interrogé, Fegelein est bien forcé d'admettre qu'il a effectivement eu connaissance des projets de son chef. Un aveu qui, quelques minutes plus tard, lui vaut le peloton d'exécution.

A présent convaincu de la trahison d'Himmler, Hitler se précipite dans la pièce où Ritter Von Greim, nouveau commandant suprême de la Luftwaffe, se repose de sa blessure contractée deux jours auparavant, lorsque le minuscule avion d'observation dans lequel il se trouvait en compagnie d'Hanna Reitsch avait réussi à se poser près de la Porte de Brandebourg, sous le feu de l'artillerie soviétique.

"Un traître ne doit en aucun cas me succéder comme Führer !, lance-t-il à Greim, vous veillerez à ce qu'il ne le fasse pas !"

On s'empresse donc d'aller quérir Hanna Reitsch, par ailleurs maîtresse de Greim, puis à pousser le couple vers un véhicule blindé de la Nordland qui les conduit à un Arado 96 prêt à décoller.

Contre toute attente, et à la stupéfaction des soldats russes qui viennent juste d'investir le Tiergarten, Hanna Reitsch réédite son exploit précédent, en parvenant à faire décoller l'avion sous le feu de l'artillerie soviétique...

Aucun commentaire: