
Français de la Charlemagne, Scandinaves ou "Allemands raciaux" de la Nordland, Lettons, Baltes, Belges,... toute l'Europe du national-socialisme s'est pour ainsi dire donnée rendez-vous à Berlin pour le grand final d'un Troisième Reich dont l'ultime paradoxe est sans doute qu'après avoir voulu conquérir toutes les nations européennes, il trouve à présent ses ultimes défenseurs parmi chaque nation d'Europe.
Et ces combattants étrangers, soldats perdus d'une guerre perdue, se battent avec d'autant plus d'acharnement qu'ils se savent, à la différence de leurs compagnons d'armes allemands, dans l'impossibilité de pouvoir simplement "rentrer chez eux" : leur choix se limitant en vérité entre une balle russe ou le peloton d'exécution que ne manqueront pas de leur proposer leurs propres compatriotes.
Arrivés à Berlin contre toute attente, et pourrait-on dire contre la raison, Krukenberg et ses SS français ses sont installés dans un wagon de métro abandonné, non sans avoir au préalable pillé les magasins d'alimentation avoisinants.
Ils sont rejoints par des SS suédois, qui ont quant à eux volé quelques transporteurs de troupes blindés à l'armée rouge. Les uns et les autres se retrouventt finalement affectés à la défense de la Chancellerie.
A leur manière, ils incarnent l'Europe...
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