jeudi 17 janvier 2008

1775 - en attendant la fin

... avec environ 8 000 hommes, les effectifs de la Charlemagne correspondent tout au plus à ceux d'une demi-division.

Encore les Allemands eux-mêmes estiment-ils que seul le quart d'entre eux est réellement en mesure de combattre. Mais il faut bien faire avec ce qu'on a, et Krukenberg de soumettre ces Français à l'entraînement traditionnel de la SS, qui doit transformer ce troupeau disparate et hautement politisé en formation militaire d'élite n'obéissant qu'aux ordres de leurs chefs.

Déjà pénible en temps ordinaire, cet entraînement devient véritablement infernal en cet hiver 1944-1945, où l'Allemagne manque de tout, et notamment de nourriture et de combustible pour ses troupes.

Épuisés, affamés, mourant de froid, les hommes de la Charlemagne découvrent un univers fort éloigné des affiches de la propagande.

En février 1945, les premiers d'entre eux sont du moins jugés aptes au combat, et expédiés en Poméranie pour tenter de repousser, ou du moins de freiner, l'offensive finale des Soviétiques qui le 30 janvier, jour-anniversaire de l'arrivée au Pouvoir d'Adolf Hitler, ont franchi l'Oder, dernier rempart à l'Est.

Comme l'avait prévu le général Guderian, "Le Front de l'Est est comme un château de cartes. S'il vient à être rompu en un seul endroit, tout le reste s'effondrera".

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