mardi 4 décembre 2007

1731 - le premier bilan

... pour la Waffen-SS, les campagnes de Pologne et de France n'avaient constitué que des séances d'entraînement, visant tout autant à aguerrir les hommes qu'à rassurer une Wehrmacht dubitative quant à leur potentiel et leur capacité à agir avec elle.

Si aucune des unités SS engagées n'avait démérité, elles n'avaient pas pour autant fait preuve de performances guerrières hors du commun. En vérité, ce qui distinguait déjà la Waffen-SS de la Wehrmacht, c'était la manière de faire la guerre.

Les hommes de la SS étaient certes plus jeunes, plus sportifs et plus motivés que la moyenne de leurs camarades de la Wehrmacht, mais leurs chefs se caractérisaient davantage par la brutalité que par le talent militaire, ce qui nuisait à l'efficacité de l'ensemble, et incitait alors les uns et les autres à un surcroît de violence.

A cela s'ajoutaient la mission très particulière qui, du moins en Pologne, avait été assigné aux unités Totenkopf de seconde ligne. Quelles que soient les armées et les époques, "nettoyer" les arrières avait toujours constitué une activité indispensable, mais sans gloire, et une activité qui réclamait beaucoup plus de muscles que de génie militaire.

A l'Ouest, ces opérations de "nettoyage" - dont la SS n'eut d'ailleurs pas le monopole - furent peu fréquentes, et menées avec une certaine modération (le terme étant bien entendu très relatif !). A l'Est, la réalité fut totalement différente.

Il ne pouvait d'ailleurs en être autrement...

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