
Alors, pour compenser cette inexpérience, les généraux, officiers, sous-officiers puis simples soldats de la Waffen-SS eurent naturellement tendance à surcompenser par l'engagement physique, la brutalité, et le fanatisme...
Il se trouva certes des généraux SS raisonnablement compétents, et des généraux de la Wehrmacht passablement ineptes, des soldats SS respectueux des lois et conventions de la guerre, et des soldats de la Wehrmacht qui s'en fichaient comme d'une guigne mais, globalement, il est difficile de nier la faiblesse de la SS en matière de commandement et, a contrario, le caractère brutal de ses hommes.
Qu'ils soient Britanniques, Américains, Français ou Russes, tous sont unanimes à reconnaître la brutalité des hommes de la Waffen-SS, et leur détestable propension à ne pas s'encombrer de prisonniers ce qui, en retour, amena trop souvent les premiers à ne pas non plus y aller de main-morte avec les seconds.
L'Armée rouge, on le sait, traitait aussi mal les prisonniers de la Wehrmacht que celle-ci traitait les prisonniers russes. Mais un soldat russe capturé par la SS avait autant de chance de survie qu'un SS capturé par l'Armée rouge, c-à-d quasiment aucune.
Avec les Alliés occidentaux, la situation était généralement meilleure, bien que l'on ne compte plus les exécutions sommaires par la SS de prisonniers américains, britanniques, canadiens ou français, et que l'on a préféré oublier celles de soldats SS par ces mêmes américains, britanniques, canadiens ou français...
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