
Il s'agissait clairement d'une lutte à mort entre deux pays aux idéologies incompatibles. Il s'agissait, selon les propos-mêmes de Hitler, d'une "guerre d'anéantissement" dont un seul des deux adversaires sortirait vivant.
Dès le 03 mars 1941, le général Jodl, chef du bureau des opérations de l'OKW, résumait le ton qui allait être donné à toute l'opération, en soulignant que "Tous les dirigeants ou commissaires bolcheviques doivent être immédiatement liquidés" (1).
Une perspective à laquelle adhérait pleinement le feld-maréchal Brauchitsch qui, le 27 mars, devant ses commandants réunis en vue de la campagne, les informa du fait que "Il faut qu'il soit bien clair pour les troupes que le combat sera livré de race à race et se mènera avec la sévérité nécessaire" (2)
Le 30 mars, à la Chancellerie du Reich, Hitler livra lui aussi sa propre "vision" de la future guerre à l'Est : "Nous devons oublier la notion de camaraderie entre soldats. Un communiste n'est un camarade ni avant ni après la bataille. C'est une guerre d'anéantissement. (...) Les commissaires et les hommes de la Guepeou sont des criminels et c'est comme tels qu'il faut les traiter (...) Les commandants doivent faire l'effort de surmonter tous leurs scrupules personnels" (3)
(1) Lemay, page 211
(2) ibid, page 212
(3) ibid, pp 212-213
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