
Au début du moins, il y avait les critères de sélection. Pour entrer dans la Waffen-SS des origines, il fallait non seulement être aryen, mais aussi posséder une forme physique supérieure à la moyenne.
Tant que ses effectifs demeurèrent modestes, et ses pertes peu élevées, la Waffen-SS fut en mesure de se montrer très sélective quant au choix des candidats appelés à servir dans ses rangs.
Plus jeunes (1), plus endoctrinées, admises selon des critères physiques plus sévères, soumises à un entraînement sportif et militaire aussi intensif que brutal, les recrues de la Waffen-SS constituaient, selon les propos des responsables de la Wehrmacht, dont le général von Bock, qui les inspecta en avril 1940, "un splendide matériel humain" (sic), supérieur, et souvent largement, à la moyenne des formations de l'armée régulière.
Cette constatation amène cependant à s'interroger sur la manière de définir la "supériorité". Si l'on s'attache à la seule résistance du combattant individuel, à sa capacité à marcher vite et loin en portant de lourde charges, à sauter des fossés ou à gravir des obstacles, alors le soldat de la Waffen-SS était assurément supérieur à celui de la Wehrmacht ainsi qu'à la moyenne des combattants de la 2ème GM, toutes armées confondues.
En revanche si l'on s'intéresse non plus au combattant individuel, mais bien à l'ensemble de la formation dans laquelle il évolue, c-à-d à la capacité globale de cette formation de mener des opérations militaires victorieuses, et de les mener en coordination avec les autres formations engagées sur le Front dans le cadre d'un objectif commun, alors la réalité devient fort différente...
(1) à la différence de la Wehrmacht, la Waffen-SS pouvait engager de candidats âgés de moins de 18 ans
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