lundi 26 novembre 2007

1723 - la ruée en avant

... le 19 août 1939, plus de 25 000 membres de la SS reçoivent leur ordre de mobilisation pour la Campagne de Pologne, premier engagement militaire de la toute nouvelle Waffen-SS

Les deux-tiers d'entre eux proviennent de la Leibstandarte et des Verfüngungstruppe, l'autre tiers des formations Totenkopf de gardiens des camps de concentration.

Placés sous commandement de l'armée régulière, la Leibstandarte et les Verfüngungstruppe vont directement participer aux combats, tandis que les formations "Tete de Mort" seront, du fait de leur expérience particulière, employées à l'arrière du Front, dans des opérations de "nettoyage" contre les Juifs, préfigurant celles des SS-Einsatzgruppen de 1941. Opérations pour lesquelles elles recevront d'ailleurs le soutien de quelques centaines de SS non-militaires, appartenant pour la plupart au SD de Reynhard Heydrich.

Quels que soient la férocité et le fanatisme qu'on leur attribue (à tort ou à raison), ces 25 000 hommes ne pèsent cependant pas lourd en regard des 1 200 000 qu'aligne la Wehrmacht (!) Et même si les effectifs de la Waffen-SS ne cesseront par la suite de s'étoffer, pour atteindre un maximum de 900 000 hommes à la fin de 1944, ils resteront en permanence très inférieurs à ceux de l'armée régulière.

Mais avant d'aborder les six années d'opérations de cette Waffen-SS, de la Campagne de Pologne aux derniers affrontements autour de la Chancellerie du Reich, à Berlin, il convient de s'intéresser à une question qui, depuis 60 ans, continue de susciter la controverse : les Waffen-SS étaient-il vraiment "différents" des autres soldats du Reich, ou, si l'on préfère, leur réputation de combattants plus efficaces, plus résistants, plus sanguinaires,... et moins respectueux des Lois de la Guerre est-elle oui ou non justifiée ?

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