jeudi 30 août 2007

1635 - le canon miracle

... si la Luftwaffe avait - provisoirement - abandonné l'idée du "grand coup", elle n'en avait évidemment pas fini avec les gros quadrimoteurs de bombardement qui, jour après jour (nuit après nuit dans le cas des britanniques), continuaient à ravager l'Allemagne.

Toutes les solutions "classiques" s'étant depuis longtemps avérées insuffisantes, la Luftwaffe continuait à expérimenter toutes sortes de méthodes et d'armes nouvelles, dans l'espoir que l'une d'elles finisse par s'avérer la bonne.

Si plus d'une dizaines d'obus de 20mm étaient nécessaire pour abattre un bombardier, il n'en fallait plus que deux ou trois de 30mm. Avec un canon antichar de 50mm, un seul coup au but était suffisant. Avec environ mille mètres de portée efficace, le BK-5 évitait même à l'avion qui en était équipé de s'exposer aux mitrailleuses des bombardiers.

Le problème était de parvenir à viser à cette distance et avec un canon qui s'enrayait souvent dès le premier obus. Vu son poids et ses dimensions, l'arme ne pouvait de surcroît être installée que dans un bimoteur comme le Messerschmitt 410, et pénalisait à ce point les performances de ce dernier qu'il n'avait pas la moindre chance d'échapper aux chasseurs d'escorte alliés.

Après mois d'un mois, l'unité qui en fut équipée dut être dissoute en raison des pertes dans ses propres rangs...

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