... en 1944, l'Allemagne nazie se retrouvait victime de ses propres obsessions raciales.Trop longtemps convaincu de la supériorité de l'Allemand aryen, le régime s'était fort imprudemment lancé dans une série de guerres contre des adversaires pas nécessairement meilleurs, mais bien plus nombreux que lui.
Sur le Front de l'Est, cela s'était finalement traduit par une saignée intolérable tant au niveau des fantassins qu'à celui des tanks ou des avions.
Depuis 1941, faute de réserves pour colmater les brèches, la Luftwaffe n'avait plus eu d'autre choix que de contraindre ses escadrilles à d'incessants va-et-viens entre les différents secteurs d'un Front qui s'étendait de la Scandinavie à l'Afrique du Nord, et de l'URSS aux côtes atlantiques.
Sur les côtes atlantiques, la supériorité aérienne écrasante des Alliés ne lui permettait de toute manière pas d'y stationner des forces importantes, car cela les aurait exposées à subir les effets dévastateurs des bombardements bien avant l'heure du débarquement proprement dit.
Lorsque ce débarquement se produirait, elle n'aurait donc d'autre choix que de rapatrier d'urgence des appareils et des pilotes venus de tous les horizons, ce qui prendrait nécessairement beaucoup de temps.
De toute manière, les uns et les autres ne pouvaient espérer l'emporter contre des adversaires autrement plus nombreux. Dans ces conditions, il leur serait difficile de protéger les troupes et les tanks de réserve qui marcheraient vers les côtes, et encore plus d'attaquer les plages du débarquement.
A moins bien sûr de posséder un avion miracle...
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