samedi 4 août 2007

1609 - la bonne distance

... Déjà incapable d'assurer la protection du territoire allemand contre les raids des bombardiers anglo-américains, la Lufwaffe était encore moins en mesure, sur le littoral atlantique, de protéger les troupes, mais aussi les tanks, les canons et tout le matériel indispensable pour repousser un éventuel débarquement allié.

Comme on ne pouvait pas non plus installer l'intégralité de ces troupes, de ces tanks, de ces canons et de ce matériel sous des mètres et des mètres de béton armé - seul moyen de résistance efficace contre les bombes - la plus grande partie devrait donc être tenue en réserve, et dispersée loin du littoral, dans des villes, des villages, ou des forêts, où elle serait bien moins exposée aux attaques aériennes.

Aucune fortification n'ayant jamais réussi à résister bien longtemps à elle seule contre une attaque suffisamment déterminée, le "Mur de l'Atlantique" ne pouvait donc offrir, au mieux, qu'une protection provisoire, soit le temps nécessaire à l'arrivée des renforts - et en particulier des tanks - stationnés à l'arrière.

Encore fallait-il que les dits renforts soient capables de progresser rapidement, et en toute sécurité, sur les routes et les voies de chemin de fer menant de l'intérieur des terres jusqu'au littoral, ce qui impliquait que ces routes et voies de chemin de fer ne soient pas coupées, et les renforts eux-mêmes bombardés, par les attaques aériennes alliées.

Il fallait donc déterminer la distance optimale qui séparerait les renforts stationnés à l'arrière des troupes installées sous le "Mur de l'Atlantique".

Le problème, c'est que personne ne s'entendait sur celle-ci

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