samedi 21 juillet 2007

1595 - Yak, Yak, Yak

... durant la plus grande partie de la 2ème GM, et en gros jusqu'en 1945, les avionneurs russes durent composer avec des moteurs développant 200 à 300 CV de moins que leurs homologues occidentaux du moment.

Pour compenser ce handicap, leurs chasseurs - tout comme ceux des Japonais, confrontés à un problème identique - se devaient donc d'être les plus légers et les plus simples possible, quitte à y sacrifier des éléments de sécurité (blindage, armement puissant) ou de confort (radio, habitacle spacieux) pourtant jugés indispensables en Occident.

Au déclenchement de l'Opération Barbarossa, le Yak-1, né à peine un an plus tôt, représentait incontestablement ce que les ingénieurs soviétiques savaient faire de mieux.

De construction mixte (bois et métal), cette petite machine de 2 500 kilos propulsée par un moteur de 1 100 CV seulement volait aussi vite et s'avérait plus maniable qu'un Messerschmitt 109.

Les choses se gâtaient hélas en matière d'armement et de blindage, sans même parler de la radio qui, lorsqu'elle était montée, ne fut vraiment efficace qu'à partir de la fin de 1943.

De 1940 à 1944, 8 700 Yak-1 et 6 400 Yak-7 améliorés sortirent des chaînes de montage

Aucun commentaire: