Dans le domaine du char lourd, la copie – l'invraisemblable et monstrueux A7V – s'avéra très inférieure aux originaux français et surtout britanniques. Pour le char moyen, en revanche, la copie allemande de Krupp marquait de nombreux points par rapport au Whippet britannique, dont plusieurs exemplaires capturés avaient servi de modèle.
Alors que chaque chenille du Whippet était entraînée par son propre moteur de 45 CV – solution aussi compliquée que fragile - les Allemands qui conçurent le LK II en restèrent sagement à la formule du moteur unique, en l'occurrence un Daimler de 55 CV.
Conçu sur la base d'une automitrailleuse, le LK II était également un mètre plus petit et 40 % moins lourd que le Whippet, ce qui lui autorisait une vitesse plus élevée (16 kms/h) tout en offrant quasiment la même protection aux trois membres d'équipage.
Surtout, l'armement, avec un canon de 57mm et deux mitrailleuses, remédiait au principal défaut du Whippet, qui se contentait de quatre mitrailleuses seulement.
Hélas pour les ingénieurs de Krupp, l'Armistice survint avant que l'engin n'ait eu le temps de dépasser le stade du prototype. Ses plans furent néanmoins revendus aux Suédois, qui le fabriquèrent en série et l'utilisèrent jusqu'au début des années 1930...
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