
Placé sous la direction du numéro 2 de la SS (1), le sinistre Reynhard Heydrich, le RSHA regroupait désormais sous une seule autorité - celle de la SS - des organisations aussi importantes que la Geheime Staatspolizei (Gestapo, police politique fondée par Goering en 1933), la Reich Kriminalpolizei (Kripo, police criminelle), mais aussi le Sicherheitsdienst (SD, "Service de Sécurité", c-à-d le contre-espionnage) fondé par Heydrich lui-même, en 1932.
A la fin des années 1930, l'Allemagne était devenue un véritable État policier, où celui simplement suspecté de comploter contre Hitler risquait non seulement sa vie mais aussi celle de sa famille, voire de ses voisins...
Si du moins ceux-ci ne le dénonçaient pas avant...
(1) par respect pour sa personne, et même s'il ne fit jamais partie de la SS, Hitler se vit attribuer le numéro 1. Dans ses déplacements, Heydrich, en véritable prima dona, tenait particulièrement à la mention "SS-3" sur la plaque minéralogique de sa voiture...
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