
"Les bombes incendiaires mirent en cendres toutes les maisons de bois se
trouvant à l'extrémité sud-ouest de la ville (...) Quant aux grands immeubles blancs bordant la Volga, il n'en restait que la carcasse, l'intérieur s'étant effondré. Beaucoup d'autres constructions étaient éventrées, effondrées ou en flammes. Des mères berçaient des bébés morts, et des enfants tentaient de réveiller des parents tués. Des centaines d'autres familles étaient enterrées vivantes sous les décombres.
(...) Les immenses réservoirs de carburant installés sur les bords de la Volga furent également atteints. Une boule de flammes jaillit jusqu'à près de 500 mètres dans le ciel, suivie, pendant plusieurs jours, d'une colonne de fumée noire visible à des centaines de kms à la ronde. Le pétrole en feu se répandit dans les eaux de la Volga.
(...) Des bombes vinrent encadrer le principal hôpital de Stalingrad, pulvérisant les vitres et projetant les malades hors de leur lit. (...) Certains membres du personnel de l'hôpital furent si terrorisés qu'ils s'enfuirent en abandonnant les malades, dont quelques-uns restèrent cinq jours sans nourriture et sans soins" (1)
Ce jour-là, les bombardiers allemands lâchèrent 1 000 tonnes de bombes sur la ville, en ne perdant eux-mêmes que trois appareils. Réédités les jours suivants, les raids de terreur tuèrent environ 40 000 civils de Stalingrad en une semaine.
Ce n'était qu'une entrée en matière...
(1) Beevor, page 153
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