... Paradoxalement, le ralentissement de la progression ne s'accompagnait d'aucun changement dans les rapports de pertes.La Luftwaffe avait beau détruire des centaines d'avions et de tanks supplémentaires, et la Wehrmacht continuer à capturer des milliers de soldats soviétiques de plus, les réserves d'avions, de tanks et de soldats russes semblaient inépuisables.
En Biélorussie, les divisions blindées allemandes avaient même eu la désagréable surprise de tomber sur les premiers exemplaires du T-34 russe, contre lequel elles se trouvèrent dramatiquement démunies.
Heureusement pour elles, le nouveau char russe manquait fortement de mise au point et, surtout, le commandement russe ne savait pas du tout comment s'en servir.
A cette occasion comme dans tant d'autres, les Russes furent finalement contraints de battre en retraite.
Mais l'alerte était néanmoins donnée et beaucoup, sur le terrain, commençaient à craindre le moment où les Russes, ayant enfin appris de leurs erreurs, parviendraient à utiliser leurs hommes, leurs tanks et leurs avions de manière efficace et coordonnée plutôt que de les envoyer à l'abattoir de façon aussi improvisée que meurtrière pour eux...
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