
La population soviétique n'avait été mise au courant de l'invasion que le 22 juin à midi, soit près de neuf heures après le début de l'attaque allemande.
Encore le communiqué du ministre Molotov s'était-il avéré particulièrement laconique, se contentant, en guise de conclusion, de souligner "Notre cause est juste. L'ennemi sera vaincu. Nous serons victorieux". (1)
Mais si le peuple russe ignorait tout de ce qui se passait réellement sur le Front, il en allait autrement pour Joseph Staline.
Littéralement effondré à la lecture de rapports tous plus catastrophiques les uns les autres, le dictateur tomba dans une profonde dépression. Plantant là ses généraux, il regagna son domicile, où il ne désaoula pas pendant 48 heures...
(1) Beevor, page 25
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