
Bien que systématiquement niées par la propagande soviétique, y compris dans les années d'après guerre, les scènes de fraternisation entre civils ukrainiens et soldats de la Wehrmacht n'étaient pas rares (1) et auraient pu donner à la guerre un tour tout différent si l'idéologie raciale des Nazis n'avaient rapidement tourné les uns et les autres en adversaires mortels.
Pour son plus grand malheur, l'Allemagne nazie en Ukraine, tout comme le Japon en Asie, laissa passer l'occasion.
Mais en cet été 1941, on n'en était pas encore là, et tout semblait confirmer le pari hitlérien d'une victoire rapide, la seule du reste pour laquelle l'armée allemande s'était préparée.
Ainsi, le 3 juillet, le général Halder, chef de l'État-major général, écrivit "Il n'est donc probablement pas exagéré de dire que la Campagne de Russie a été gagnée en l'espace de deux semaines" (2)
(1) on vit même, à de multiples reprises, des paysans tirer au fusil sur les soldats russes en retraite
(2) Kershaw, page 579
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