... petit à petit, la stratégie de "grignotage" du général McArthur finissait par porter ses fruits, isolant des milliers de soldats japonais sur de lointaines îles - comme Rabaul - où ils ne servaient plus à rien et pourrissaient sur pieds, faute de ravitaillement.
Les routes maritimes, qui reliaient le Japon à ses conquêtes, étaient désormais coupées par les sous-marins américains, privant la métropole des matières premières - et particulièrement du pétrole - indispensables à son effort de guerre.
Sur mer, l'US Navy régnait en maîtresse, et achevait de liquider ce qui restait de l'orgueilleuse flotte japonaise tandis que, dans les airs, chasseurs et bombardiers américains étaient de plus en plus nombreux et de moins en moins menacés par une aviation japonaise à l'agonie.
Pour autant, et alors même que leur situation se faisait chaque jour plus désespérée, les soldats japonais ne se rendaient jamais, préférant la mort au déshonneur de la reddition.
Dopées au saké, et criant de retentissants Banzaï, des compagnies entières se précipitaient baïonnette au canon sur les Marines américains, qui les fauchaient à la mitrailleuse lourde. A Manille, en février 1945, pas un seul des 17 000 combattants de l'amiral Iwabushi ne survécut ni n'accepta de se rendre...
Du plus petit (les torpilles pilotées Kaiten (Saviez-vous que... 497 et 518)) au plus gros (le super-cuirassé Yamato (Saviez-vous que... 700 et 701)), les navires japonais se précipitaient également sur leurs rivaux américains, cherchant à les entraîner avec eux dans la Mort...
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