dimanche 21 août 2005

896 - le bric à brac

... incapable d'innover par elle-même, l'industrie nippone se tourna tout naturellement vers l'Allemagne pour acquérir, en échange de matières premières, les connaissances et la technologie qui lui manquaient pour affronter l'ennemi américain.

Lors de leurs fréquentes visites au Japon, les grands sous-marins de transport allemands y débarquaient des plans d'armes nouvelles, mais aussi des centaines de canons de 20mm (montés notamment sur le Ki-61 "Hien", et même des avions complets, avant d'en repartir chargés de Wolfram, de chrome ou de caoutchouc.

Avec l'enthousiasme des néophytes, les ingénieurs japonais se précipitaient sur ces armes nouvelles, qu'ils tentaient tant bien que mal d'adapter et de reproduire au Japon, persuadés qu'elles leur permettrait de renverser une situation militaire de plus en plus compromise.

Naquirent ainsi le Kyushu J7W, le Mitsubishi J8M-1 (copie du Messerschmitt 163) ou le Nakajima "Kikka" (copie du biréacteur Messerschmitt 262), autant de merveilles construites en pure perte, à une poignée d'exemplaires seulement, qu'on ne pouvait de toute manière ni construire en série (faute de capacités industrielles) ni faire voler (faute d'essence).

1 commentaire:

Virgil a dit...

wolfram = Titane