... "aucun connard n'a jamais gagné une guerre en mourant pour son pays", assurait le général Patton, "mais bien en faisant en sorte que ce soit le connard d'en face qui meure pour son pays"
Pour évidente qu'elle soit, cette maxime posait néanmoins problème aux soldats et officiers japonais, régis depuis l'enfance par une doctrine du Bushido qui préconisait une attaque qui, dès 1943, n'était plus de mise, puisqu'il s'agissait à présent de défendre un empire que les Alliés s'efforçaient de reconquérir.
(...) à l'inverse des Américains, l'armée japonaise n'a jamais jugé utile de se doter d'un véritable service de santé. Des services soignaient les blessés, mais rien ou très peu avait été envisagé pour traiter les maladies que le soldat était censé supporter stoïquement. Dans un environnement particulièrement malsain comme celui des îles Salomon et de Nouvelle-Guinée, le manque d'installations hygiéniques et la méconnaissance des maladies endémiques eurent des conséquences catastrophiques sur la santé de la troupe (...) L'absence de moustiquaires, comme c'était courant dans la plupart des garnisons nippones, impliquait une épidémie de malaria pas ou mal soignée"
Bientôt, faute de logistique, des divisions entières se trouvèrent privées de ravitaillement et livrées à elles-mêmes, condamnées à croupir sur des îles perdues, ou alors à se lancer, baïonnette au canon, dans des contre-attaques suicides (dites "Banzaï") sur des unités américaines inifiment mieux équipées, qui les cueillaient à la mitrailleuse lourde...
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