vendredi 8 avril 2005

761 - entre avion et avion












... pour les historiens-comptables, puisque la production de matériel de guerre a continué à croître presque jusqu'à la fin du conflit, les bombardements massifs opérés sur les grandes villes et centres industriels allemands n'ont servi à rien,... si ce n'est bien sûr à provoquer la mort d'innombrables civils innocents.

Et à l'appui de leurs dires, de citer les chiffres officiels allemands - comme ceux relatifs à la production "d'avions", passée de moins de 10 000 par an en 1941 à 40 000 en 1944, soit au plus fort des bombardements alliés (!)

S'ils condescendent parfois à admettre que les chiffres officiels ont pu être surestimés pour différentes raisons, s'ils se désintéressent de la qualité de plus en plus exécrable des avions produits, ou s'ils restent muets sur le fait que les chiffres officiels auraient pu être encore bien plus élevés si l'Allemagne n'avait été obligée, par les bombardements, à décentraliser et délocaliser ses usines d'un bout à l'autre du pays, les historiens-comptables s'accrochent néanmoins mordicus au fait que des "avions" sont et restent nécessairement des "avions".

A priori en effet, quoi de plus logique que de soutenir que les "avions" de 1944 étaient, aux désignations et performances près, les mêmes qu'en 1941 ou en 1939 ?

Mais cette assertion est pourtant totalement erronée...

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