vendredi 4 mars 2005

726 - trop peu, trop tard

... face aux villes polonaises faiblement protégées, et aux villes belges, hollandaises ou françaises carrément évacuées, les bimoteurs allemands feront longtemps illusion.

Mais quand ils devront s'en prendre à des villes comme Londres, Leningrad ou Moscou, âprement défendues par quantités de chasseurs adverses, les Dornier 17, Junkers 88 et autres Heinkel 111 avoueront clairement leurs limites, se retrouveront dépassés par l'ampleur de la tâche, et subiront de lourdes pertes.

Et quand la décision finira par s'imposer de recourir, à l'image des anglo-américains, à de gros bombardiers (tels le Heinkel 177), l'Allemagne n'aura plus le temps de les étudier, les ressources pour les produire ou, tout simplement, les moyens de la fiabiliser et de les mettre en oeuvre.

Seuls quelques centaines de Heinkel 177, et une poignée de Junkers 290, entreront donc en service, sans grands résultats.

Pendant ce temps-là, la Grande-Bretagne à elle seule aura construit plus de 16 000 bombardiers quadrimoteurs, qui auront transformé l'Allemagne en amas de ruines fumantes...

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