mardi 1 mars 2005

723 - des pertes stupéfiantes

... La nuit, à l'altitude où ils évoluent, les bombardiers britanniques comme le Short Stirling - qui ne sont ni pressurisés ni chauffés - se transforment rapidement en de véritables glacières, obligeant leurs équipages à porter des heures durant vestes fourrées, gants et masques à oxygène, par des températures qui atteignent souvent les - 30 degrés.

Formidablement inconfortables, ouverts à tous les vents, poussifs (450 km/h de vitesse maxi... pour les plus rapides d'entre eux), et aussi bien trop vulnérables à la chasse comme à la DCA ennemies, les bombardiers se révèlent de surcroît des pièges mortels pour leurs occupants.

C'est ainsi que sur les 125 000 aviateurs qui endossèrent l'uniforme du Bomber Command de 1940 à 1945, 55 000 furent tués au combat, et 20 000 blessés ou faits prisonniers, ce qui représente une perte de 60% des effectifs, qui ne fut dépassée durant la guerre que par les équipages des sous-marins allemands (!)

Au sol, les victimes allemandes, civiles et militaires, se montèrent à quelque 500 000 personnes, soit environ 1.5% de la population urbaine allemande...

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