... pour affronter les hordes d'excellents tanks russes qui menaçaient de submerger les défenses allemandes, les ingénieurs s'échinèrent pendant des mois à imaginer la meilleure manière de "casser du blindé"
L'approche la plus conventionnelle consistait évidemment à construire davantage de tanks et de canons anti-tanks (dont le célèbre canon de 88mm), mais on ne pouvait espérer en mettre suffisamment en oeuvre pour affronter l'adversaire à égalité numérique.
L'autre approche était d'utiliser l'arme aérienne, comme lors de la campagne de France, lorsque les panzers allemands s'étaient retrouvés nez à nez avec des blindés français certes fort mal commandés mais bien plus lourds et mieux protégés qu'eux-mêmes.
Dans ces cas-là, c'étaient toujours les Junkers 87 "Stuka" qui avaient rétabli la situation, en brisant, par leurs bombardements, les contre-attaques de chars français.
Mais en 1942, face aux tanks russes mieux commandés, plus agiles, et infiniment plus nombreux, on ne pouvait plus s'en remettre aux seules bombes d'avion : il fallait trouver quelque chose de plus efficace et de plus économique.
Curieusement - et bien à tort - les ingénieurs allemands ne s'engagèrent pas dans la voie de la roquette anti-char, qui fit pourtant le bonheur des aviateurs alliés. Ils lui préférèrent le bon vieux canon, assurément plus précis, mais beaucoup plus lourd et difficile à installer sous les ailes ou le fuselage d'un avion.
Diverses tentatives furent menées, avec des canons et des avions différents. De ces unions, le Junkers 87-G s'avéra, et de loin, le rejeton le plus efficace...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire