 ... le 21 avril 1945, au lendemain de l'anniversaire d'Adolf Hitler, les dignitaires du parti nazi, que la population appelait désormais, par dérision, les "faisans dorés", tant ils semblaient ne pas souffrir du rationnement, se présentèrent à l'état-major du général Reymann, non pas pour se porter volontaires contre les Russes, mais tout bonnement pour obtenir une autorisation officielle de quitter Berlin, contrevenant ainsi au décret du bon docteur Goebbels stipulant que "nul homme en état de porter les armes ne devait quitter la capitale"
... le 21 avril 1945, au lendemain de l'anniversaire d'Adolf Hitler, les dignitaires du parti nazi, que la population appelait désormais, par dérision, les "faisans dorés", tant ils semblaient ne pas souffrir du rationnement, se présentèrent à l'état-major du général Reymann, non pas pour se porter volontaires contre les Russes, mais tout bonnement pour obtenir une autorisation officielle de quitter Berlin, contrevenant ainsi au décret du bon docteur Goebbels stipulant que "nul homme en état de porter les armes ne devait quitter la capitale""Les rats quittent le navire", nota sobrement le colonel Von Refior, chef d'état-major de Reymann, dont les services délivrèrent ce jour-là plus de 2 000 laisser-passer officiels
A 9H30, deux heures après la fin du dernier raid aérien americano-britannique, les premiers obus soviétiques s'abattirent sur Berlin, surprenant Hitler dans son sommeil.
"Que se passe-t-il ? D'où viennent ces tirs ?, demanda-t-il, hagard, au général Burgdorf
Lorsque celui-ci lui répondit que le coeur de la capitale était désormais à portée de l'artillerie de campagne soviétique, le Führer eut un soupir
"Déjà si près ?"
De fait, le général Kazakov avait fait monter en première ligne ses plus gros canons de siège. Sur les obus de 152 ou de 203mm, les artilleurs soviétiques avaient peint diverses dédicaces "Pour le rat Goebbels", "Pour Stalingrad", "Pour le gros Goering"
Entre le 21 avril et le 2 mai 1945, ils allaient ainsi expédier plus de 1 800 000 obus sur la capitale du Reich...
 
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